lundi 22 décembre 2008

Manipulé par la conviction.


La personnalité est un ensemble de masque, organisé en couche successive. Au fond se situe les masques appartenant à l'inconscient, et à mesure que l'on remonte en surface, on atteins la conscience.

L'inconscient est l'ensemble des masques placés expressément au plus profond de soi. Ils servent à créer des automatismes, à avoir des acquis et à agir vite. Ils sont l'ultime barrière avant la prise de décision. Ils ne font pas le poids contre la majorité des masques supérieurs situés dans la conscience, mais ce sont eux qui ont le derniers mots. Ils s'expriment toujours, pour influencer le choix, dans le bon comme dans le mauvais sens. Ils se situent dans une zone du cerveau où l'accès direct à la mémoire est la plus rapide, car à cet endroit, l'information ne passe pas de filtre culturel, éthique ou autre. Si faute de temps, la conscience ne peut s'affirmer, l'inconscient le pourra à coup sûr.
En informatique on appellerait l'inconscient, le noyau (kernel). Il est tout à fait possible de modifier le noyau en le recompilant. De cette manière il intègre les changements comme ayant toujours fait parti de lui, si bien que certaines couches supérieur peuvent en être affectées. Pour la stabilité du système, il est impératif que tout tourne autour de ce noyau, sinon c'est l'erreur fatale. Ignorer cette réalité, revient à forcer un comportement. Si cela ne vient pas de la base, tôt où tard lorsque l'un des dernier masque sera le seul à se déclarer, il n'écoutera que sa propre nature, ce pour quoi il a été conçu.

Cette nature est innée, il nous appartient de la comprendre pour la modifier, car les influences viennent de l'extérieur du système. En ayant une connaissance profonde de sa nature profonde, on peut empêcher volontairement son altération en rajoutant d'autres masques « menteurs » dont le rôle est de protéger les plus fragiles formant la base de la personnalité. Ceux là formes des convictions.

Les convictions sont des ensembles de faux masques qui n'ont d'autre fonction que de trouver une logique relative entre la nature profonde ( composé de masques inconscients ) et la conscience qui sert à la réflexion. Ce sont des usurpateurs car ils se fondent parmi les masques naturels alors qu'eux sont créés à posteriori à force de se satisfaire d'illusions. Par exemple les actions humanitaires sont une réponse à la mauvaise conscience des pays riches envers le tiers-monde. La conviction de faire le bien peut naître ainsi d'une mauvaise conscience.

Puisque le noyau peut être modifié par l'extérieur, il est nécessaire de faire le tri entre ce qui vient de son âme, et ce qui vient des convictions. Car les convictions sont des prisons pour les esprits libres (*1). Ils tuent ce qui fait de nous des hommes, y compris dans l'imperfection.
Le monde parfait de demain, est un monde médiocre où tous les hommes se sentiront coupable d'un des maux qui frappe leurs voisins. Plutôt que d'éradiquer la misère, on préfère l'assistance des miséreux. Cela a deux conséquences, donner bonne conscience au plus fort, et ôter la dignité d'homme au plus faible. C'est un leurre pour le premier et un agenouillement pour le second. En finalité personne n'en ressort grandi.

(*1) : Friedrich Nietzsche ( Généalogie de la morale )

vendredi 28 novembre 2008

De la culture à la nation


La culture est ce qu'on modifie pour ressembler au plus puissant, c'est une définition occidentale. Depuis longtemps en Europe la culture s'est organisée ainsi, tantôt les Italiens avec la renaissance, tantôt les Allemands et leur mouvement gothique, tantôt les Français avec le siècle des lumières et j'en passe. Tous ont battis l'édifice de ce que nous appelons l'Union Européenne. On peut parler sans crainte de nation Européenne puisque nous nous sommes inter-influencés. Nous sommes le résultat de plusieurs peuples, mais d'une seule entité. Les flux migratoires entre nos pays n'a jamais eu d'influence sur la culture Européenne car les peuples éminents du moment, faisaient références. Tous le monde imitait le plus brillant avec une note de plus, si bien que l'origine d'un mouvement ne restait jamais cantonné à une petite bourgade. Parfois les guerres aidant à l'assimilation, désormais les français ne peuvent blâmer les romains de leur avoir apporté la civilisation, autant les italiens glorifient aujourd'hui les troupes de Napoléon de leur avoir apporté la République. Car tous suivaient le dominant, et à juste titre.
Désormais le monde a changé, le sort de la terre se joue ailleurs qu'en Europe. Des flux migratoire venant d'Afrique du nord ont peu à peu modifié la culture Européenne. Jusqu'à là, l'assimilation se faisait par l'intégration, qui était d'autant plus volontaire que tous voulions s'inspirer des plus exemplaires. Aujourd'hui nous ne sommes plus les modèles car nous ne somme plus les puissants. Les nouveaux venues ne veulent surtout pas nous ressembler, c'est pour cela qu'ils sanctifient le bled. Dès lors comment parler d'intégration ? Il serait plus juste de parler de colons, car ces nouveaux Européen de papier sont dans l'optique de faire fléchir les puissants d'autrefois. Ils ont leur code, leur langue, leur religion, leur écoles, leur coutume depuis qu'ils sont arrivés en Europe, certains depuis plusieurs générations n'ont rien changé de tout ça. Au contraire ils magnifient leurs résistances aux colons blanc d'antan, en vivant sur la terre de leurs anciens tortionnaires dans un esprit de vengeance. Accablés de repentis, les Européens n'osent même plus imposer quoique ce soit, même dans leur propre pays sous peine de références avec le national socialisme. On nous fait croire que le temps résoudra ce problème, mais mis à part quelques métissages médiatique, dans la vie réel c'est une illusion. Il s'agit bien de choc de civilisation, mais à l'intérieur de nos frontières. Pour désamorcer la tension, l'Europe recule jour après jour devant de nouvelles exigences. Mais jusqu'à quand pourra-t-on subir de tels humiliations ?

lundi 29 septembre 2008

Bénit par la bonne conscience


Après avoir acquis le fait d'être responsable de tous les maux des hommes et de la terre, vient le citoyen accompli, prêcheur de la bonne parole et investit par la bonne conscience.

La bonne conscience vient en réponse à une culpabilité (*1). Elle entraîne un acte d'achat sans tourments, déni de tous sérieux et sans correction. Ce sentiment d'illusion de la morale, agit comme un cheval de troie dans l'esprit des consommateurs. C'est un agent parfait au service du capitalisme.

On se laisse tromper plus qu'on ne nous trompe, car nous sommes élevés dans la dette perpétuelle. Nous somme le fruit du péché originel, rien que ça. L'image de ceux qui ont souffert pour nous racheter avant même notre naissance, et de ceux qui sacrifient leur vie à sauver les âmes égarées, sans compter les martyres et les dévots, ne font qu'alimenter ce que nous prenons pour un instinct, à savoir un besoin de repentance.Mais comment avoir des regrets si on a rien à se faire pardonné? D'autant que Dieu ne remarque que les pêcheurs, comme un médecin ne s'occupe que de ses malades.

C'est là le paradoxe, en voulant plaire à Dieu on pourrait s'autoriser donc à succomber aux manquements. Puisque tout nous est pardonné, pourvus que la dette soit racheter, ce n'est qu'une question de coût. Le système fonctionne sur un savant mélange de dette/créance , qui n'est autre que la forme primitive évoluée du clivage punition/récompense ou encore souffrance/plaisir de nos anciens ancêtres. D'ailleurs les sept péchés capitaux sont fait pour se neutraliser entre eux, ainsi l'envie est incompatible avec l'orgueil, de même pour l'avarice avec la luxure (*2). Le système préférera toujours rentabiliser les vices plus que les besoins (*3), tellement l'homme occidentale se plaît à se sentir blâmable.

Il est aisé de faire l'exercice suivant : repérer dans les spots publicitaires, de quel péché capital celui ci fait référence. Vous verrez que l'homme moderne est rempli de contradiction, savamment exploité par le système capitaliste qui au fond, lui ressemble tellement.


(*1) : Généalogie de la morale, Nietzsche

(*2) : Réflexion de Paul Valéry écrivain catholique . http://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Val%C3%A9ry

(*3): Principe théorisé par Georges Bernanos http://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Bernanos


jeudi 18 septembre 2008

Exraterrestres


Depuis la fin de la seconde guerre mondiale(*1), les témoignages de rencontre du premier type (*2) affluent. D'abords les pilotes de lignes constatent et affirment avoir vu de singuliers objet dans le ciel, ensuite des disparitions étranges de navires et d'aéronefs sont mis sur le comptes d'extraterrestres mal intentionnés ( triangle des bermudes ). A cette époque le début de la guerre froide et la course à l'armement de pointe, font penser à l'opinion public que ces engins sont d'origines humaines et tenus secret par le gouvernement, pour des raisons de défense. Même les affaires comme celle de Roswell (1947) ne sont pas crédibles, tellement la pilule est dure à avalée. Pourtant en 1978 on ressortira cette affaire, soit 31 ans plus tard, suite à un témoigne d'un major devenue retraité de la fameuse zone 51. Et cette fois, la sauce va prendre. Les gens sont de plus en plus nombreux à croire à cette éventualité, car quelques années après, ils y étaient bien préparés. De 1960 à 1980 on multiplie alors les rencontres du second type, boules de lumières et cercles de culture notamment. Plus de 10000 cas recensés dans le monde et de nouveau apparaissent régulièrement encore aujourd'hui. Après 1980 c'est l'hécatombe de témoignages d'enlèvement d'extraterrestres, certains sont même considérés comme troublant par les scientifiques les plus sceptiques, comme une preuve presque incontestable. Depuis l'an 2000, un âge nouveau lance l'approche scientifiquement correct. Programme spatiaux comme les sondes à la recherche de vie dans notre système solaire, programme SEITI à l'écoute des ondes radio reçu de l'espace. Tous ceci avec l'appuie des médias(3*) et des studios de cinéma qui nous habituent tranquillement à l'idée que nous ne sommes plus seules dans l'univers. Du coup lorsque cela arrivera, grand nombres d'entre nous en seront déjà convaincu depuis longtemps. Déjà plus de la moitié des Américain pensent que les extraterrestres sont parmi nous, et en France plus de personnes croient aux OVNI qu'en Dieu.


La révélation est imminentes, plusieurs scientifiques dates cette déclaration officiel autour de 2015 au vu des progrès de la connaissance selon eux. Si cela se produit, l'histoire ne retiendra plus que cette découverte et oubliera le reste. Comme cela s'est produit à la découverte du nouveau monde. Le nom de celui qui « fera » cette découverte, résonnera comme le nom de Galilée ou Copernic. Ceux qui ont sortie la terre de son cloisonnement. Ensuite qu'à t-on prévus ?...


*(1): ( 1947 affaire Roswell : http://fr.wikipedia.org/wiki/Incident_de_Roswell)

*(2): (Le premier type est visuel, le deuxième se caractérise par des traces matérielles. Une rencontre du troisième type met en présence physique un terrien avec... )

(3:) :http://tf1.lci.fr/infos/insolite/0,,3885314,00-rencontre-troisieme-type-dans-ciel-britannique-.html

vendredi 8 août 2008

Derrière l'humanitaire.

Les Humanitaires sont des anciens soixante-huitard de conviction léniniste stalinien, pour ne pas dire maoïste, à l'image de Bernard Kouchner. Ils utilisent les droit de l'homme, comme les missionnaires évangélistes utilisent la bible. Ils pensent détenir la vérité absolue car en plus de vouloir imposer leur vision du monde à tous, ils font preuve d'intolérances extrêmes lorsque quelques gouvernement essaient de calmer leurs ardeurs. Ils ont perdu la bataille politique, l'idéale communiste a sombré avec l'union soviétique, c'est pourquoi ils se sont lancer à coeurs perdu dans l'humanitaire pour faire subsister leurs idées.


D'abord ils ont fait tombé les frontières, pour que s'applique l'international communiste, en fondant les ONG et le droit d'ingérence.Ils ne respectent aucune souveraineté nationale, ni aucune frontière.Ils considèrent leur conviction supérieur à toute constitution et à toute croyance, c'est pourquoi ils ne comprennent pas qu'on puisse s'interposer, car ils se sont donnés une autorité mondiale.


Ensuite droit de l'hommiste comme une morale supérieure, et non plus comme un droit acquis contre des obligations. Car c'est dans les pays qui ont ratifié la déclaration des droit de l'homme, que ces communistes d'avant garde peuvent le mieux oeuvrer, grâce à la sacro-sainte liberté d'expression. Voilà pourquoi il y a tant d'ardeur à l'ouvrage de RSF ( Reporters Sans Frontières), comprenez mieux les deux dernières lettres de leur sigles.


Aussi comme le but est d'infiltrer les nations en les faisant imploser de l'intérieur, ils se tuent à faire sauter tous ce qu'une nation a comme repère. En France nation de tradition chrétienne, ils sont à l'origine du divorce, de l'avortement, de l'acceptation des gays par exemple. Sous couverture de vouloir faire évoluer les mentalités, leur but est d'homogénéiser la terre entière afin que s'accomplisse l'international communiste. Les peuples dans les peuples, les nations sont tour à tour dissoutes dans un semblant d'union commerciale. ( Union Européenne 27 pays en 2008 ). Ce n'est pas pour rien que le PCF et Lutte Ouvrière sont pour l'entrée de la Turquie dans l'union.


Ils veulent nous faire croire que le monde se divise en deux catégories, les gentils et les méchants. Bien sûr étant les bons, ils se doivent comme dans tout bon scénario, triompher du mal absolue, coute que coute. Ils pactisent même avec leurs ennemies héréditaires, l'église catholique,(*1) pour faire croire à un semblant de tolérance, et pour semer la confusion dans les esprits, entre la charité chrétienne et l'international communiste.
Ces deux dernières décennie, leur cheval de bataille est l'écologie, pour s'en convaincre il suffit de constater l'appartenance à la gauche de tous les partis vert du monde, avec à leur tête Cohn-Bendit, aussi appelé Dany le rouge.


Ne soyez le maitre ni l'esclave de personne. (Marc Aurèle)



(*1) : Ex Kouchner et Abbé Pierre, et combien d'organisations humanitaires avec la croix rouge.

dimanche 3 août 2008

Un mal pou un bien


La méchanceté qui nous irrite le plus, est celle que l'on voit chez l'autre comme lointaine et étrangère. En réalité, cette bassesse visible, n'est qu'un reflet de notre propre nature, la plus profonde. Les justes ne luttent contre cette nature destructrice qu'à force de convictions. L'homme est capable du pire car il est le pire. C'est un parasite pour les autres comme pour la terre. Il n'a d'autre finalité que de détruire pour assouvir ses pulsions. Reste à savoir si il faut combattre ce principe directeur, ou si au contraire il faut l'alimenter pour que s'accomplisse l'évolution naturel.

D'un point de vue spirituel, dans toute les religions, le créateur nous a désigné comme une espèce à part. Dans ce sens, ce qui nous différencie des autres animaux terrestre, c'est notre capacité à lutter contre nos instincts primitifs. Instincts régit par le cerveau reptilien, en résistance contre le neocortex qui gère la conscience, la raison et l'intelligence entre autre(*1). Que de cohérence lorsque l'église catholique appelle ses fidèles à éviter les sept péchés capitaux (*2), car des ces offenses à Dieu en découlent tous les autres vices humains. Court-circuiter cette influence bestiale, c'est développer ce qui fait de nous, des êtres supérieurs. Cependant cette voie reste spirituel; Même si sur un plan individuel elle inspire les hommes à les faire progresser et évoluer jusqu'à, pourquoi pas, atteindre un autre plan de conscience, a-t-elle vocation à gouverner un ensemble ?

La nature a jusqu'à là oeuvrer en procédant par sélection. A chaque époque ses critères d'excellences jusqu'à aboutir à nous. Est il nécessaire de casser la chaîne en empêchant les peuples de prééminences de s'exprimer, et ainsi amputer les autres de leurs influences ? Aussi aurait on du calmer la soif de conquête de Jules César, ou raisonner Napoléon pour qu'il soigne son orgueil ? Le destin entier des peuples se joue le mieux sur des figures emblématiques qui portent leur rayonnement sur plusieurs siècles, voir plusieurs millénaires, et avec eux, toute une série de valeur qui rassemble les même idéaux. Aujourd'hui encore nous vivons en Europe sur les traces de ces grands hommes, car non seulement ils avaient de l'ambition pour leur contemporain, mais aussi pour les générations à venir.

Tout action doit tendre vers un bien qui est sa finalité. Le bien suprême est l'intérêt général pour sa famille, sa patrie et l'humanité. Tant pis si il faut exalté certains vices de quelques personnes, pourvus que l'accomplissement profite à tous un jour ou l'autre. La condition est qu'il ne faut accepter cela que d'âmes supérieurs véritable, rien à voir avec la race ou le rang social. Conscient d'être injuste pour le bien commun, ils ont souvent le sens du sacrifice. Ce sont des dominants car ce sont des prédateurs, et c'est pour cela qu'ils doivent gouverner, non pas pour nous guider spirituellement mais concrètement, dans le monde réel. La société a le devoir de bien choisir ses élites, sous peine d'auto-destruction.


(*1) : http://tecfa.unige.ch/tecfa/teaching/UVLibre/0001/bin27/c11.htm
(*2):http://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A9ch%C3%A9_capital

vendredi 27 juin 2008

Plaidoirie aux penseurs

On se persuade à chaque acte d'achat qu'il est volontaire et libre, tout en sachant qu'il n'en ai rien. Tous répondons à différents stimuli, pour la plupart commun et pas très différents au fond de nos cousins les bêtes. Ce qui nous attends grâce à la neuromarketing (*1), ne laisse rien au hasard, tout est calculé pour que le message du produit s'adresse directement à la parti la plus sauvage de nous, sans intermédiaire. Traiter un homme d'animal, c'est le ramener à une nature qu'il essaie d'éloigner pour pouvoir évoluer, mais qui ne peux se défaire pour l'instant. A qui la faute ? À lui, ou à la société qui réclament toujours plus de consommateurs et moins de citoyens ?

Au court de notre histoire, les traités commerciaux entre différents pays, étaient la conséquence d'autres accords qui en étaient la cause. Aujourd'hui c'est l'inverse, à voir la fondation de la CEE (*2) basé exclusivement sur l'approche économique. Sur le plan micro-économique les fusions de sociétés, ou les unions de personnes ne considèrent aussi que ce point de vu (ex : le pacs (*3)). L'argent est peu à peu passé du statut de moyen, à celui de finalité. Protéger son patrimoine, le faire fructifier et consommer, tel est la devise de l'européen moderne.

Aucune autre ambition que de prospérer économiquement, pour satisfaire des besoins qui n'existent que dans l'hyperréalité qu'on nous a créé, et qu'on alimente volontiers. Si elle a été nécessaire pour reconstruire un continent sortie de la deuxième guerre mondiale, et favoriser le progrès technologique, aujourd'hui elle ne l'est plus. Arrivé à un certain niveau économique, il est légitime qu'un peuple se demande à quoi bon tout ces sacrifices. D'ailleurs les pays de l'union européenne ayant le plus bénéficier de l'euro, ont rejeté par référendum le traité constitutionnel de Lisbonne (ex : Irlande), peut être parce qu'il n'a pas assez de dimension sociale, ou mieux aucun projet d'avenir.

L'homme inspire à s'élever spirituellement, tout ces artifices à lesquels il est soumis continuellement, ne font que l'en empêcher. Je ne crois pas que notre finalité est de travailler plus pour gagner plus (*4) et consommer plus. Si c'est ça le progrès, c'est que le système est accomplie. Tel qu'il a été pensé, il faudrait une guerre pour relancer l'économie mondiale, comme cela a été le cas à chaque fois qu'il s'essouffle. L'industrie de l'armement appelle a faire progresser les industries civiles, et par conséquent à améliorer la rentabilité. Il est nécessaire de penser autrement si on veut perdurer dans la voie de la paix, sinon elle restera trop fragile.

Aux penseurs et philosophe élitistes (ou plutôt médiatiques), ce système vous convient car il alimente votre microcosme, mais l'eau n'arrive plus à vos moulins. Vous ne proposez aucune alternative et devenez fataliste. Le danger est que d'autre imagine à votre place un nouveau monde féerique, où régnerait l'intégrisme religieux. Ne nous laissez pas livré à nous même, beaucoup sont prêt à vous suivre, mais pas pour jouer toujours la même note depuis plus d'un siècle. Des sociétés antiques ont fait l'expérience de se doter de conseilles de sages pour gouverner, cela serait d'actualité si vous ne vous étiez pas laissé corrompre par l'amour de l'argent, qui vous procurerai la liberté (BHL). Foutaise à laquelle personne ne croit, comme personne ne croit à l'avenir grâce à vous.

(*1) : http://fr.wikipedia.org/wiki/Neuromarketing
(*2):http://fr.wikipedia.org/wiki/Communaut%C3%A9_ %C3%A9conomique_europ%C3%A9enne
(*3):http://fr.wikipedia.org/wiki/Pacs
(*4) : devise électoral du Président Français Sarkosy

lundi 26 mai 2008

De la liberté à la dictature

Le grand paradoxe des nations qui se revendiquent libres, est que plus il y a de lois plus on est libre. En somme il faudrait contraindre la liberté dans un cadre juridique pour qu'elle puisse s'exprimer, sans quoi ce serait l'anarchie. Une autre corrélation est que plus on devient une société libérale, plus les lois se précisent dans l'individualisme. Ainsi ce qui régis nos sociétés occidentales, est que la liberté de chacun s'arrête là où celle des autres commence.


La liberté de chacun, au détriment de la liberté collective, permet aux concitoyens d'agir sans scrupule, puisque la loi est faite pour tout garantir à l'individu. Tout le monde se croit dans son bon droit, et exige d'autrui qu'il se plie a sa volonté, sous peine de porter atteinte à sa dignité. Comme tous les être humains se valent (*1), toutes les libertés se valent de la même manière. Plus de repères, plus de hiérarchie entre les règles qui poussent le détail de précision de l'application, de plus en plus loin.
Ainsi la loi s'initie dans ce que les hommes savaient gérer collectivement autrefois. La sexualité, l'avortement, l'homosexualité, l'euthanasie, le racisme, etc ...
Ces problèmes de société ont toujours existé, seulement l'hypocrisie permettait de transgresser certaines règles utiles pour le bien commun. Par exemple, des noms de médecins pratiquant l'avortement étaient connus, même si ils étaient hors la loi, ils permettaient cette pratique pourvus qu'elle reste marginale. L'intérêt d'une nation est son renouvellement par la natalité, en légiférant on a élevé les hypocrites ( utiles en temps normale ) au rang de moralisateur.

Finalement, à trop vouloir réglementer, ces démocraties sont devenues de vrai dictatures. Ce modèle unique de société qui nous ait prescrit, s'applique à imposer une norme au nom de la liberté. Le politiquement correct, la pensée unique a pris le dessus sur le bon sens. La liberté de chacun est tellement exalté, que contrairement à la citation, aujourd'hui elle ne s'arrête plus. Le dénouement prévisible est ce second paradoxe, la liberté tuera la démocratie. Il est indispensable que la liberté puisse s'effacer face à l'intérêt générale.


(*1) : principe de l'égalité chère aux sociétés droit de l'hommiste

lundi 19 mai 2008

DIEU

Dans toutes les religions Dieu est à l'origine de la création. Cependant il n'y a que deux manières de voir les choses, soit l'œuvre de Dieu est unique et dans ce cas on admet un début et une fin, soit elle est éternelle et dans ce cas l'alpha et l'oméga sont confondues.

Si son œuvre est unique alors la vie et la mort ont été prévus dès le commencement. Car dès la création il y a de prévu la fin de toutes choses puisque rien est éternel. Ainsi tous les organismes vivants ou non sont voués à disparaître un jour. La mort est alors l'aboutissement de la vie, et de fait, elle est la seule chose à être immuable. L'unique chance pour notre existence, serait alors de sortir du lot à l'instar des saints catholiques, prophètes juifs ou musulmans, pour échapper à notre fin certaine, et ainsi avoir une place à ses côtés dans l'infinie. Mais alors, à quoi servirait cette infinie, sinon pour voir la destruction inexorable de l'univers? Dans ces conditions peu de place au libre arbitre, le destin à tous prévus, même ses heureux lauréats. D'ailleurs tous les prophètes (bibliques) ont été annoncé par leur prédécesseur. La réponse des religions abrahamiques seraient que la vie sur terre nous préparerait à une vie meilleure dans l'au-delà, à condition de vivre comme il a été convenu à l'origine. Bizarrerie de la création, qui voudrait que l'on soit un produit conforme, sous peine d'être détruis.

L'autre manière de voir les choses, serait de considérer comme Nietzsche (*1) que le temps comme les évènements sont cycliques. Tout se répète de nouveau avec en plus, l'intégration des anomalies révélées dans le dénouement précédent, comme faisant partie du système dans sa globalité. Notre unique objectif serait d'être retenue dans le prochain spectacle. Car si Dieu est le créateur, il se base sur ce qui existe pour créer un nouvelle ouvrage meilleure à son gout à chaque fois. Comme nous ne savons pas quelles anomalies seront retenues, chacun d'entre nous a donc le choix. Soit de vivre toute son existence sans rien changer, avec fatalité, soit d'essayer de comprendre le pourquoi de ses choix. La voie qui nous rapproche de Dieu serait plus de devenir une anomalie, plutôt que de suivre son modèle. A ce propos, Nietzsche disait que le monde n'a connu qu'un seul chrétien c'est Jésus lui même, les autres n'ont fait que le singer.


Beaucoup de personnes se sont posés la question de savoir si Dieu existait. D'un point de vu philosophique la réponse n'a pas de réel importance, ce qui importe c'est la relation qui nous unis ou nous sépare de lui. Certain comme Descartes, s'est même interrogé sur la réalité de sa propre existence(*2). Si seul la pensée est réel, alors ce qui existe est l'idée que l'on se fait de Dieu, plus que Dieu lui même.

(*1):Éternel retour (Nietzsche)
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89ternel_retour_%28Nietzsche%29
(*2) : pour en aboutir à sa célèbre formule :« Je pense donc je suis, je suis donc j'existe. »

jeudi 8 mai 2008

La fin en soi.

L'écologiste veut sauver la planète, le religieux les hommes, le politiques l'économie, l'humanitaire les droits de l'homme, le justicier la loi, et tant d'autre résolu. Tous se voient investi d'une mission, comme si ils ne pouvaient pas être là pour rien. Donner un sens à sa vie? Par orgueil plus que par nécessité, puisqu'au fond, tous ont conscience de participer à une mascarade parmi d'autre. La vie n'est qu'un théâtre auquel il nous appartient de jouer bien ou mal le rôle qu'on nous a attribué (*1). L'important n'est pas de savoir ce que l'ont fait, mais pourquoi on le fait.

Ainsi la plupart de ceux qui ne savent pas comment agir, ne sont même pas encore né. La conscience ne vient qu'après s'être interrogé sur le pourquoi, seul clé qui permet d'ouvrir la raison, et de goûter à la liberté. Tout le reste n'est qu'une illusion que l'on veut bien admettre dans sa réalité.Oeuvrer sous couverture d'un Dieu ou d'un Roi, c'est se désintégrer. Effacer sa personnalité pour en singer une autre, c'est accepter d'être personne.

Se persuader d'un mensonge c'est avoir une conviction. Être convaincu c'est être en prison(*2). C'est le lieu le plus lugubre qu'il soit pour un penseur, car elle amène la soumission de l'esprit. La mort de l'esprit, entraînant celle de l'homme qu'il habite. Les plus fanatiques sont les plus dangereux. En se rabâchant ils essaient de noyer le peu d'esprit libre qu'il leur reste, et lorsqu'ils y arrivent, ils perdent toute humanité. Car qui a besoin d'enrôler les autres sinon pour se rassurer d'être sur le bon chemin? Aucun sage n'a prétendu détenir la vérité car elle n'existe pas. La vérité naît du mensonge et le mensonge de la vérité (*3)

Croire à quelque chose même par intuition, c'est accepter un mensonge qu'on se fait à soi même. Par simple facilité de réflexion, ou par auto destruction, se rendre esclave d'une pensée c'est disparaître au profit d'une chose qui n'a pas de réalité objectives. Si tout est né d'une volonté (*4), alors tout peut mourir de la même chose.


*(1): Marc Aurèle, pensées pour moi-même
*(2): Citation de Nietzsche : « L’ennemi de la vérité n’est pas le mensonge, mais l’intime conviction »
*(3): Principe du Tao. Le ying et le yang. http://fr.wikipedia.org/wiki/Dao
*(4): Théorie d'avant le big bang. Bogdanov

lundi 28 avril 2008

La planète verte


Tout porte à croire que c'est le seul avenir pour la survit de l'espèce humaine, il n'y pas d'autre choix possible. C'est pourquoi dès le plus jeune âge, nos chérubins sont « responsabilisés » pour une terre propre, et formés pour un avenir vert en perspective. La méthode est la culpabilisation jusqu'à ce qu'ils deviennent des adultes consciencieux. Leur donner l'illusion que cette nouvelle génération est plus accomplie que la précédente, pour qu'ils puissent de fait s'octroyer le droit de moraliser leurs aïeuls. Voici comment en réalité cette mouvance forme ses soldats de demain.

L'écologie comme une religion, puisqu'elle a ses adeptes, ses sympathisants, ses fanatiques et ses convaincus. Mais à l'instar des religions classiques qui prônent une paix immédiate, l'écologie vise le futur, qui pour le moins est hypothétique. A la manière des apocalyptiques, l'écologie joue sur la crainte d'un désastre planétaire si on ne corrige rien aujourd'hui. Comme toute croyance elle prétend détenir la vérité absolue, et donc se fait l'ennemie de tout nihilisme.

L'écologie comme économie, énergie renouvelable, biocarburant, déchets sélectifs, recyclage, agriculture biologique. Une industrie est née, celle de la bonne conscience. Pour être en corrélation avec ces idées, il faut le prouver par des actes, notamment celui de l'achat. La fausse idée de croire que cette production coûte chère, permet aux capitalistes de générer de fort profit tout en réduisant la charge de travail. Nos jeunes adultes responsables sont parfaitement formatés pour consommer ces produits rentables, et permettrons au fond de pension étranger de pouvoir s'engraisser autrement que sur le pétrole ou l'immobilier. De plus comme nous avons abandonner l'agriculture, elle permettra de créer une dépendances supplémentaires envers les USA, qui détiennent 75% du marché mondiale des céréales par exemple, et qui se préparent très activement à cette nouvelle demande.

L'écologie comme politique, commerce équitable sous tutelle des droits de l'homme, anti-ogm comme chemin de bataille pour les altermondialistes, parti vert pour récupérer les gauchos désoeuvrés. L'écologie a des idées sur tout, elle nous dicte quoi penser, qui croire, quoi consommer et comment homogénéiser le monde entier. Car son ambition est planétaire, à la hauteur de la menace nous dit on. Du coup droit d'ingérence, boycotte des pays qui ne respectent pas les droits de l'homme, O.N.G, tout est bon pour faire tomber les frontières en les reléguant au rang de virtuel. L'international prend tout son sens dans ce combat pour l'égalité entre les peuples, c'est ce qui rejoint les communistes des verts ( exemple: Cohn-Bendit ).

Quoi que nous fassions, l'espèce humaine n'a pas vocation à régler la nature, car par définition, ce ne serait plus naturel. Vivre dans le respect des choses et des êtres qui nous entourent est une choses, mais en faire une éthique en est une autre. La terre comme les hommes ont vocations à disparaître un jour, dans un futur lointain je l'espère mais de façon inéluctable(*1). Les distances dans l'univers sont tels que même avec beaucoup de progrès technologiques ils nous faudrait des million d'années de voyage à la vitesse de la lumière pour rejoindre une planète habitable. Ce qu'on a de différents avec les 10 millions d'espèce vivante sur terre, ce ne sont pas nos gènes(*2), mais notre faculté de penser. Seule moyen d'échaper à notre condition matériel et de changer de plan de conscience.
Alors recycler vos piles électriques, consommer bio ou voter vert ne changera pas la face du monde, mais fera de vous un parfait petit agent de la nouvelle société de consommation qui se dessine, avec comme d'habitude des laissés pour compte.


(*1) : fin possible de la terre :
http://www.dailymotion.com/video/x2n9v7_la-fin-du-monde_tech
http://webiologie.free.fr/fin.html
(*2):http://alphyroth.free.fr/tpe/part1.htm : ( avec 30000 gènes l'homme à autant de gènes que certaines plantes)

mercredi 12 mars 2008

De la République décadente à l’Empire.

Par un processus d’altération de l’élite, la république aboutit à la fin de son cycle, à l’appauvrissement d’un peuple dans son ensemble. Comme elle doit fédérer pour exister, elle étend ainsi son emprise dans tous les domaines, sur la base de valeurs universelles. L’égalité étant son principe fondateur, elle tire par le bas les meilleurs pour les aligner sur les plus faibles(*1). Grâce à cela, lorsque tous nous serons dispersés, l’avènement de l’Empire sera notre seule issue.

L’appauvrissement culturel précède toutes les autres formes d’agonie. L’économie d’abord, en se résignant aux autres puissances étrangères comme une fatalité, cela démontre notre soumission. Ensuite militairement, qui a peur de notre armée ? Nous ne faisons même plus le poids contre de simple rebelle Tchadien ou Ivoirien. L’arme atomique, tous le monde la possède, officiellement ou non. Et puis au nom de l’égalité des peuples, qui peut empêcher un pays de la détenir ? L’Iran, tôt au tard en sera doté si ce n’est déjà le cas. Noyé dans la masse nous n’existons plus.

L’avenir de la république, c’est que chaque pays représente un petit canton de la planète, et que dire de l’Europe ! Véritable passoire culturelle, économique et sociale qui propage la paupérisation comme un feu de forêt au nom de l’homogénéité. Les peuples d’excellences ont été dompté, accablés de repentis et de honte, pour que l’histoire ne reproduise plus jamais ça. En faisant l’amalgame entre les causes et les effets, la morale d’esclave qu’on nous inculte, nous empêche toutes réflexions objectives sur certain point de l’histoire. D’une certaine manière c’est une autre preuve de soumission, puisque nous accordons tous crédits aux dominants d’aujourd’hui, ceux là qui étaient dominés hier réécrivent l’histoire qui est la leur, mais aussi la notre.

Lorsque la démocratie ne sera plus représentative, lorsque l’avenir nous échappera, lorsque personne ne sera responsable faute de réel pouvoir, alors l’Empire sera notre seule échappatoire. Il est l’aboutissement de la république, c’est le bon compromis entre une aristocratie monarchique possédante et sans ambition pour le bien commun, et une fausse élite embourgeoisée et revancharde, qui mime une noblesse grossièrement, sans réel projet pour l'avenir de l'humanité.
Ce sera la prise de pouvoir par des hommes d’excellences, qui élèveront avec eux tous les niveaux de tous les domaines. De l’art à la philosophie, en passant par l’économie et la stratégie militaire, comment ne pas éprouver de nostalgies envers Alexandre le Grand, Jules César, Frédéric II de Hohenstaufen ou Napoléon 1er? Le danger de ce système, et c’est d’ailleurs ce qui lui a causé sa perte dans l’histoire, c’est qu’il ne bascule en monarchie absolue. Mais c’est peut être le cours logique de l’histoire, où une république murie en empire, qui à son tour aboutira à une monarchie, qui redeviendra une république.

(*1):à l'image de la réglementation sur la vitesse maximale autorisé sur route, où les 130 km/h ont été retenu car c'était la vitesse maximum de la voiture la moins puissante de l'époque, la 2CV

mardi 26 février 2008

La morale d’esclave

Un pays en paix dans un continent en paix, avec les mêmes droits et les mêmes chances pour tous. L’égalité entre les hommes et la liberté, pilier de toutes les valeurs réunies. Voilà le monde tel qu’il a été rêvé pour nous, et tel qu’il est en phase d’aboutir. Le système utilise les grandes utopies de notre civilisation pour arriver à sa fin, religieuse, politique et économique. Mais quel est l’objectif pour l’humanité ?

Les valeurs chrétiennes, que nous apprennent-elles sinon d’être docile et serviable ? Aimer son ennemies, lui tendre l’autre joue, accepter la fatalité, avoir pitié et demander pardon. Un bon croyant se doit d’être modeste et se soumettre, car le tout puissant reconnaît la souffrance, les premier seront les derniers. Même lorsqu’on n’a rien à se reprocher, on exige de nous des repentances au nom des fautes commises dans l’histoire par nos aïeuls. L’esclavagisme et surtout la shoah, développent un sentiment de dette sur les peuples qui autrefois étaient dominants. L’effet escompté est de transposer le clivage fort/faible en bon/mauvais, où le faible devient le bon, et donc le moralisateur au nom de l’égalité. Pour Nietzsche, ces seuls valeurs chrétiennes ont suffit à rendre pitoyable tout l’occident (L'Antéchrist -1885)

Les valeurs démocratiques et républicaines ont elles aussi contribué à rependre la doctrine égalitaire, en abolissant tous privilèges accordés aux élites d’une aristocratie héréditaire. Partant d’un bon fond, la république n’a pas été capable de repérer sa véritable noblesse et n’a fait que reproduire le modèle monarchique. L’égalité pour tous, du moins entre les pauvres, et la réussite de la bourgeoisie en corrélation avec le capital possédé, ont changé la forme mais pas le fond. Mieux, là où il fallait plusieurs générations de nobles d’épées, pour quelquefois aboutir à une noblesse d’une certaine vertu, il ne faut aujourd’hui même pas une génération pour faire une aristocratie médiocre et sans valeur, à l’antipode de la morale confucéenne.

Les valeurs libérales ou plutôt libertaires, ont initié la libéralisation des mœurs en occident, puis dans le monde entier, dans le but de créer un consommateur moyen capable de capter les messages publicitaires internationaux sans barrières d’usages. La liberté n’est devenue concrète que dans l’acte d’achat. L’argent donne le pouvoir, le pouvoir d’acheter n’importe quoi qui donne à son tour, l’illusion d’une liberté. Tous les pays émergents suivent le seul modèle disponible qu’est celui des USA, moralisateurs de fait par sa position dominante, contribue à l’uniformisation de la terre entière.


L’air de la mondialisation est comparable au moyen-âge, dans le sens où 99% des gens étaient dépourvues de toutes connaissances culturelles, spirituelles ou philosophiques. Plus subtils aujourd’hui, au lieu de développer l’esprit critique et l’autonomie de réflexion, soit la liberté, on moralise au nom de toutes ces valeurs préconçues, pour nous réduire à de simple consommateur par lequel toutes ces vertus trouvent un écho concret dans le capitalisme. Dans ce contexte Nietzsche écrit dans Généalogie de la morale :
« Il n’y a de liberté que pour les âmes guerrières... L’homme devenu libre foule aux pieds cette sorte de bien être méprisable dont rêvent épiciers, chrétiens, vaches, femmes, anglais et autres démocrates. » . Cet homme moderne devenu chétif, s’est fait esclave d’une morale qu’il accepte et qu’il alimente volontiers pour créer une espèce de misérable, lâche, évitant tout conflit. Considérant que la vie est une succession de petit plaisir sans encombre, dont il se contente, sans réel ambition il participe à l’extinction de la race humaine.

mardi 19 février 2008

La prophétie de Nietzche

La réussite financière est la plus importante des réussites, pour ne pas dire la seule des réussites saluées, tant les autres aspects de la vie sont devenus ridicules au regard du plus grand nombre. Sur le plan culturel, spirituel, philosophique, social ou politique, des maîtres à pensées donnent la marche à suivre à tous ces veaux, victimes de leurs pleins grés, de la démocratie-mondialiste au service du capital, incapables de penser par eux-mêmes.

Sous des aspects équitables, la démocratie est perçu comme un gage d’avancé sur le plan humain, puisqu’elle ne s’applique qu’à une seule chose: celle de faire régner l’égalité.
Ce concept hérité du christianisme (selon Nietzsche), ou du siècle des lumières via la franc-maçonnerie, prépare le monde à une homogénéisation du genre humain. Jugeant que le nivellement de l'humanité par l'égalitarisme est inévitable, Nietzsche conçoit l'idée que l'Europe devra nécessairement se fédérer en détruisant les nationalismes et s'unifier économiquement, et que l'humanité sera un jour gérée au niveau mondial (ce qu'il appelle la domination à venir de la Terre).
Cette prévision est en phase finale de concrétisation, la mondialisation est aujourd’hui une réalité.

La démocratie, telle que Nietzsche la conçoit, est cette idéologie du troupeau qui cherche la sécurité et le bien-être, aux dépens de la supériorité intellectuelle, en lui faisant la guerre, en se faisant l'ennemi de tout génie : d'où la critique de l'éducation démocratique moderne qui entrave le développement intellectuel et ne produit que des individus à demi cultivés, grossiers voire barbares (*1). Comprenez pourquoi le gouvernement souhaite porter d’ici à 2015, 80% d’une classe d’âge au niveau de la licence. Cette culture égalitaire tue l’élite intellectuelle qui tirait par le haut ceux qui étaient jusque là situé plus bas. Désormais les élites seront noyées dans la masse, incapables d’en émerger sans l’apport du capital, clé de la réussite. L’Ecole « moyenne » servira à former non pas des penseurs, mais de bons consommateurs, ou pour les meilleures, des marchants de rêves (école de commerce et autres dérivés).

Cette régulation de la société aura pour effet d’étendre à tous les domaines cette « médiocrisation » plus visible pour l’instant sur le plan politique. Les hommes de pouvoirs n’ont même plus le contrôle de ce qu’ils prétendent diriger, tant les entités supranationales ont pris le relais (Union Européenne, OMC, BCE ...). Les diplômes ont de la même manière rendue obsolète la corrélation avec le savoir qu’ils prétendent symboliser.
L’avenir c’est la création d'un citoyen moyen, sans qualité, formant un troupeau suivant des vertus d'obéissance à l'ordre social, quasi-esclaves, satisfaits toutefois de sa condition (qu’il a voulue).
Le plus grand des mensonges n’est pas celui que l’on constate absent, mais bien celui qu’on se fait à soit même. Adopter un comportement nihiliste, c’est contribuer à l’avènement du système, et de fait participer à sa propre décadence.

(*1) : http://fr.wikipedia.org/wiki/Friedrich_Wilhelm_Nietzsche#La_m.C3.A9taphysique

lundi 28 janvier 2008

Humaniste ou anti conformiste ?


Le choix est binaire, pas de demi ton ou demi teinte. C’est d’ailleurs cette faille qu’utilise la plupart des mouvements dit contestataires pour nous obliger à faire un choix. Pour cela chacun de ces groupes utilise la culpabilisation systématique.

Les mouvements gays soutiennent à corps perdu les associations de lutte contre le sida, elles même créés, pour les plus importantes, par des gays. Comme naturellement personne n’est pour le sida, en luttant contre le sida on lutte pour l’acceptation des gays dans la société en leur donnant du crédit, puisque c’est eux qui parlent au nom de ce combat. Toutes les associations luttant contre cette maladie sont liées de près ou de loin à une association gay. Les gays sont utilisés comme des clés qui ouvrent inconsciemment les portes de la tolérance, qui accepte les homosexuels accepte de facto les féministes et comprend la lutte des minorités.
Sos racisme a été crée par le parti socialiste pour récupérer le mouvement de révolte des années 80 qui en avait marre d’être paupérisé malgré leur appartenance à la nation. Aujourd’hui ce mouvement sous des aspects humanitaires, soutient l’entrée de clandestins dans notre territoire purement et simplement. Elle ne cesse de faire l’amalgame entre les français d’origines étrangères, et les étrangers en situation irrégulière pour mieux entretenir la confusion. Lutter contre le racisme aujourd’hui revient à soutenir toutes formes de clandestinités y compris dans le travail, sous peine d’être assimilé au national-socialisme. Mais en réalité le travail au noir est utilisé pour précariser encore plus ceux qui travaillent dans la légalité puisqu’il justifie les bas salaires.
Les féministes utilisent l’égalité des droits comme prétexte pour précariser l’ensemble de la société, et a fortiori les femmes qu’elles prétendent défendre. En confondant liberté de travailler et nécessité de le faire, elles ont obligés la plupart des femmes à accepter du travail sous payer, et de fait, tirer vers le bas les salaires les plus modestes. Entre ces bourgeoises de gauche qui voient dans le travaille le plaisir de s’émanciper, et ces femmes du peuple qui subissent leur dicta, il y a un monde.

Sous prétexte d’être contestataire et humaniste, les mouvements gays, anti raciste et féministes soutenues pas l’extrême gauche, ont pour seul effet de servir le système et donc le capital qu’ils disent pourtant combattre. Ils sont utilisés comme cheval de Troie pour faire taire les réelles revendications sociales, et par conséquent permettre une meilleure exploitation du prolétariat par la classe possédante.

mardi 22 janvier 2008

Anti Système


Se prétendre hors du système est une chose facile, il est de mode de s’en revendiquer pour attirer toujours plus d’électeurs. De la droite à l’extrême gauche tous à leur manière, revendiquent un mouvement moderne qui entraverait le chemin inéluctable de la marche forcé vers la mondialisation. Par définition un groupe anti social ne doit ni servir le système, et ni à fortiori l’imiter, ors voici la réalité.

L’UMP prétend la rupture avec son président nouvellement élu. En gouvernant avec des membres de la gauche ? Cela fait plus de vingt ans qu’on connaît la cohabitation, d’ailleurs la cinquième république en a fait sa spécificité. En étant anti-européen ? Bien au contraire la ratification forcée au traité de Lisbonne, fait perdre toujours d’avantage de souveraineté national, malgré un non au référendum sur le traité européen (vive la démocratie au passage). En proposant le progrès comme révolution ? En un slogan voici leur offre : travaillez plus pour gagner plus. Merci de nous faires bénéficier des sacrifices ne nos anciens et des avancés de la science.

Le PS, parti de gauche qui gouverne à droite, voici comment on peut le qualifier. Ses membres les plus éminents sont soit, membre d’un gouvernement de droite libérale, soit patron du FMI. Sans réel contre mesure à proposer, il est dans la mouvance mondialiste et européenne, c’est pourquoi il s’associe bien avec l’UMP. D’ailleurs, les membres du PS et de l’UMP partageaient les mêmes bancs d’écoles : ENA, polytechnique, sciences po. Ce sont les mêmes avec une cravates rouges pour un plus bel effet.

Le MoDem, ou encore Bayrou autoproclamé chef du mouvement, a assuré avec la droite pendant de longues années son règne, et qui maintenant veut faire cavalier seul. Mais pourquoi faire de plus, il propose exactement ce que le gouvernement fait actuellement, c'est-à-dire travailler avec des hommes et des femmes de tout courant politique. Le résultat est le même puisque tous ces parti sont pro-européens, mondialistes et libéraux. Le fond reste inchangé, mais pour la forme un François à la place d’un Nicolas ! En voilà une révolution.

Le PC, ou du moins ce qu’il en reste peut à peine se qualifier de mouvement politique tant les adhérents l’ont abandonné. Ils pensent changer de nom, tant qu’à jouer dans l’apparence autant y aller à fond. Leurs revendications paraissent d’un autre âge, la lutte des classe des années 1930 a bien sûr évolué, mais pas eux. Il faudrait prendre Marx comme une analyse complète du système capitaliste, et non comme un programme politique. Par analogie c’est comme si un pays musulman prenait la charia comme base juridique, on voit ce que sa donne. Le système socialiste nous renvois de trop à la réalité, c’est naturellement incorrecte puisque le rêve est le propre de l’homme. De plus il fait prendre conscience d’une certaine utilité générale, du bien commun au détriment de l’individu. Pourquoi souffrir pour les autres ? La plupart des hommes sont mauvais (*1). C’est pourquoi le système capitaliste est mieux perçu et surtout mieux accepter, car même si c’est un leurre il l’est tout comme le bonheur, tant pis pour les laissés pour compte car c’est un mode de fonctionnement tourné vers l’égoïsme.

La LCR qui prétend défendre les ouvriers en prônant l’international. Comment garantir les salaires et l’emploi aux salariés nationaux en l’absence de frontière ? La mondialisation c’est l’aboutissement du rêve des systèmes socialistes, d’ailleurs la Chine ne s’est pas trompée en y rentrant de plein pied.
Il faut savoir que ce parti est essentiellement constitué de bourgeois bohèmes étudiants dans les plus prestigieuses universités de la capital, qui rentre dans une période « de rébellion » contre leur bourgeois de parents. Alors qu’en réalité ils leur servent abondamment la soupe. Car en effet, œuvrant sans compter pour une régularisation massive des sans papiers, c’est en fait les acquis sociaux des ouvriers qu’ils prétendent défendre, qu’ils mettent en péril. L’immigration a toujours été utilisée pour faire baisser le coup des salaires, surtout les plus bas. D’ailleurs le premier parti ouvrier de France est le Front national, personne n’est dupe.

Le Front national, qu’on ne lui reconnaisse aucunes qualités libre à chacun de juger, mais qu’il soit un parti anti système on ne peut lui l’enlever. En effet c’est le seul à proposer la préférence nationale (chose qu’on pratique aux USA fief du capitalisme, ainsi qu’au Japon), le non à l’Europe de Maastricht, le non à la mondialisation sauvage et libérale, le retour de la souveraineté national. Pour y remédier il propose des solutions que chacun appréciera, mais étant le seul véritable parti d’opposition il peut ratisser large, y compris jusqu’à dans les voix d’extrême gauche.

Dieudonné a payé au prix fort son goût de la révolte. En disant non au politiquement correcte et à l’ordre établit, il a choisit le camp des seuls révolutionnaire. Un paradoxe puisque ce parti qui se dit de droite se prétend conservateur. C’est loin d’être un cas isolé, Alain Soral philosophe de gauche critiquant la société de consommation et le libéralisme, a aussi manifesté sa sympathie pour le FN.
Même les esprits révolutionnaire n’ont plus le choix des armes, la seule opposition c’est le Front, ou alors c’est cracher dans la soupe.

(*1)Maxime attribué aux Sept sages : http://fr.wikipedia.org/wiki/Sept_sages