vendredi 28 décembre 2007

Derrière Aristote aujourd'hui?

Emissions littéraires et philosophiques, documentaires historiques et presses, font souvent référence à Aristote, ce sage Grecque influencé par la pensée de Socrate crée sa doctrine qui à priori, séduit le pouvoir en place du moment puisqu’on en fait l’apologie.

Pour Aristote toute action tend vers un bien qui est sa fin, et le bien suprême c’est le bonheur à lequel chacun d’entre nous aspire. Il y a trois manières d’y arriver, soit par l’autosuffisance, soit par l’achèvement, soit par son caractère fonctionnel.
D’abord l’autosuffisance c’est d’avoir besoin de rien n’y de personne tel un Dieu. Dans les faits ce ne peut être qu’un sentiment illusoire, car quel homme peut prétendre cela ? Sur le plan macro économique certains états socialistes autarciques en ont fait l’expérience comme l’Albanie, l’URSS, la Chine ... Leurs approches du bonheur est relatives. En clair c’est une situation impossible à atteindre, mais les buts sont justement faits pour ne pas être atteins. A moins que certains pensent y arriver en accumulant des richesses, là où le socialisme a échoué le capitalisme triomphera-t-il ? On a le droit d’en douter.
Ensuite l’achèvement c’est la sensation d’être une personne aboutit, qui n’a plus rien à apprendre. Peut être est-ce un sentiment ressenti après celui de l’autosuffisance, quoi qu’il en soit c’est un sentiment orgueilleux plus que réel. Il révèle l’égo de celui qui se croit complet, c’est encore un artifice. Il a une unique fonction, celle de distinguer et de prendre comme modèle, ceux qui ont atteint ce stade, car ils paraissent détenir un juste pouvoir qu’ils n’ont évidemment pas.
Enfin le caractère fonctionnel d’une personne est un leurre, car cela voudrait dire qu’elle a une nature unique et irremplaçable. Or rien n’est unique et irremplaçable, nous sommes tous interchangeables, le
machiavélisme est de le laisser croire pour avoir le sentiment d’être utile. Il permet d’asservir les hommes à certaines tâches pourvus qu’ils se croient indispensable, ils seront heureux, en tout cas ils feront des fortunés.

Comprenez mieux désormais les célèbres citations d’Aristote :
«Le bien certes est désirable quand il intéresse un individu pris à part ; mais son caractère est plus beau et plus divin, quand il s’applique à un peuple et à des Etats entiers.»
« Il est beau de ne pratiquer aucun métier, car un homme libre ne doit pas vivre pour servir autrui. » Un homme libre doit vivre de l’argent du capital, et assujettir ses semblables les plus pauvres, n’est ce pas notre chère Président ? Heu ... Aristote ?

mercredi 19 décembre 2007

Fin de la démocratie


Dans la télécratie, le politique ne s’adresse plus au peuple mais à une audience, les électeurs deviennent des consommateurs, les politiques des produits. Le but est de passer le message aux auditeurs, pour qu’ils puissent convaincre la masse. Pour cela il est nécessaire de capter l’attention, en utilisant des méthodes marketing, l’audience crée le bruit médiatique, et celui-ci remplace l’opinion publique.

Comme dans tout produit de consommation non basique, le besoin n’est pas réel mais simulé, la politique le devient aussi car elle répond à une attente inventée de toute pièce, dans le but de susciter des élections. Par exemple N.Sarkosy s’est fait préférer à S.Royale sur le projet (entre autre) d’augmenter « réellement » le pouvoir d’achat des français en leur disant la vérité : si vous voulez gagnez plus, il faut travailler plus ! Selon ses propres termes : « Depuis des années, on vous dit que votre pouvoir d’achat augmente. C’est faux.... » (*1).
A s’y tromper ont peut croire dans sa proposition qu’il répond à un besoin, celui de la vérité, mais c’est faux, car sa proposition a toujours été vérifié il n’a rien inventé. En toute logique si on travaille plus on augmente notre salaire, ses prédécesseurs n’ont jamais empêchés personne de faire des heures supplémentaires. De plus il était un membre actif de « l’ancien » système, donc si on nous a mentit, c’est un des menteurs. N’empêche que la finalité était de faire du bruit avec cela, et ça a bien fonctionné. Il ne faut rien attendre de plus.

La voix du peuple n’a aucune valeur, pour preuve la ratification du traité de Lisbonne, suite au non référendaire sur la constitution européenne. Désormais pour faire l’avenir des peuples on peut se passer d’eux. Il suffit de s’expliquer à la télévision pour que tout le monde relais le message que c’était un traité « simplifié » pour faire repartir la machine européenne. Ce traité de 410 articles, 146 pages plus la Charte des Droits Fondamentaux, est loin d’être simplifié mais peut importe le mensonge. C’est une preuve de plus que la démocratie est en train de mourir au profit de la télécratie, le règne de l’image et de l’illusion s’est substitué.

Partant du constat que le message est le media comme l’a démontré Mc Luhan (*2), peut importe le contenu puisqu’ici on s’intéresse au contenant. L’idéologie politique se vide de tout sens, c’est l’homme qu’il y a derrière qui compte, mieux c’est son apparence. La démocratie permet de choisir un leader comme on prendrait un abonnement, à date d’anniversaire du contrat, on peut renouveler ou non pour en choisir un autre qui répondra au même nécessité. La forme peut changer mais le fond restera le même.
On attend couramment dire, c’est l’image de la France qui compte dans cette affaire, que ce soit pour des questions européennes ou de politique étrangère, mais c’est justement ça le problème. Doit on baser le destin d’un peuple sur une image ?

-(*1) : http://www.u-m-p.org/propositions/index.php?id=05_pouvoir_d_achat
-(*2) : http://fr.wikipedia.org/wiki/Marshall_McLuhan

lundi 26 novembre 2007

Valeur libérale


Les valeurs d’hier ne sont plus celles d’aujourd’hui, les temps changent et l’homme s’adapte, cela lui permet de changer de comportement naturellement dans le but de survivre. La loi de la jungle n’a jamais cessée d’exister depuis le début de l’humanité, elle a pris des formes plus « intelligentes » au cours de notre histoire, mais le but étant de définir une hiérarchie, de sorte à définir la répartition des ressources.

Les ressources d’aujourd’hui sont l’argent, et c’est par simple instinct de survie que d'évidence on se bat volontiers pour en avoir plus, du moins jusqu’au rassasiement. L’argent circule dans un système économique, et le notre est le capitalisme.
Le capitalisme a évolué sous plusieurs formes, mais précisément celle qui nous gouverne depuis la concrétisation de la mondialisation, est le capitalisme libertaire. Son principe directeur vient de la doctrine libérale, les vices de chacun profitent à tous. De là, il est donc essentiel de satisfaire tous désirs ou envies.
La société de consommation est justement un endroit où l’on entretient l’insatiabilité, faute de quoi la consommation des ménages ralentirait toute la machine économique jusqu’à l’effondrement du système. La frustration est alors perçue comme un sentiment d’incomplétude, et peut donner un caractère pathologique face à un refus ou une impossibilité. Elle devient un frein dangereux à bannir, c’est pourquoi elle est transposée dans l’imaginaire, et donc dans l’illusion.

Voilà donc une preuve que le système arrive à la fin de son accomplissement, puisque nous vivons désormais dans une société de l’image, du fantasme, de la fiction, du surréel. C’est un fait, le système a besoin d’un nouveau souffle pour repartir comme après la crise de 1929, sous peine de s’écrouler. En attendant pour que tout puisse tenir en place, il est indispensable de maintenir les classes un peu près dans l’état sans heurt.

Les moralisateurs, religieux ou non, s’appliquent à faire entendre qu’il faut se soumettre à Dieu, puis au Parents, puis en extrapolant, à quelques autorités quelles soient. C’est un gage de bonne éducation, et l’assurance d’avoir une réserve de chair à exploiter au sens Marxiste du terme. Apprendre à obéir, c’est une valeur d’avant Mai 1968 qui a servis jusqu’à là, à asservir toute une population issue de milieu modeste. Grâce à ça, comme une fatalité beaucoup se sont satisfait des miettes produites par le capitalisme libertaire au grand bonheur des bourgeois.

Les bourgeois ont eux, une tout autre éducation. Louis de Funès dans la folie des grandeurs dis à son valet en lui apprenant les règles de la cour royale : « Quand on est riche, on ne s’excuse pas, quand on est riche on est désagréable ». Tout petit, le bourgeois est entouré de valet à son service, voir même d’un souffre douleur. Il est habitué à revendiquer, à exiger, en un mot à ne pas se satisfaire des restes. Il réclame la part qu’il lui est du. C’est imagé mais aujourd’hui rien n’a changé malgré les apparences, du moins pour eux.

Dans la classe populaire, il y a une plusieurs mutations successives.
D’abord il y a eu Mai 1968, un formidable cheval de Troie du libéralisme sous des aspects gauchistes, n’a fait qu’accentuer le marché désir, et fabriquer une société qui confond liberté et libéralisation, selon les termes du philosophe Michel Clouscard (*1).
Et puis la chute du taux de renouvellement des générations depuis 1970. A mesure que les ménages augmentent leur pouvoir d’achat, il y a eu moins de personnes pour les partager. Là où il y avait jusqu'à 5 enfants, il y en a un maximum de deux aujourd’hui. L’effet immédiat c’est l’individualisation de tout le monde, y compris au sein d’une même famille, il est courant de voir des frères presque étrangers, voir ennemies tant chacun s’est accaparé de toute l’attention de leur parent.
L’enfant est au centre de la famille, il est devenue l’enfant-roi. Il est élevé comme un petit bourgeois y compris chez les plus modestes. Au diable la morale, ceux là auront un capital de départ contrairement à leurs aïeuls. Ils vont avoir les dents longues, et ne vont pas hésiter à s’affirmer. Tout leur est du comme leur « cousins » bourgeois, ils en ont l’apparence en simulant leurs fortunes grâce aux économies de leurs parents, ou à coup de crédits.

Pour garantir la paix sociale, il faut accéder à leurs requêtes ou alors, c’est le système tout entier qui risque d’exploser. Il faut soit les maintenir en état de sommeil, en leur faisant miroiter une avancée sociale grâce à l’école, mais là je crains qu’en 2007 la désillusion soit réelle. Soit augmenter le pouvoir d’achat en important massivement d’Asie ou d’Inde des produits bon marché, pour donner l’illusion d’un fort pouvoir d’achat, et dans ce domaine c’est acquis. Soit fabriquer ou importer des pauvres, je dis ça sans guillemet considérant le travail et les travailleurs comme des produits du capitalisme. Ces nouveaux venus émigrés pour la plupart, mais aussi citoyen docile et bien éduqué, constituent une base solide de l’édifice, ils donnent l’illusion à ces nouveaux petit-bourgeois qu’ils font parti de la classe possédante, et constitueront dans l’avenir proche la masse salariale sur lequel ont pourra exploiter, quitte à ce que dans l’immédiat ils vivent d’aides sociales, un jour ils seront rentable d’une manière ou d’une autre.

Prenez donc garde, à ne pas oublier d’où vous venez, surtout vous qui êtes des prolétaires, vous le serez toujours. Eduquez vos enfants dans le respect, mais pas dans la soumission, apprenez leur à se révolter pour les causes qu’ils leur sembles juste et ne pas admettre la fatalité sous peine de les condamner. Utilisez le système comme il utilise chacun d’entre nous, tant qu’il n’y a pas d’alternative, mais ne devenez pas des petits bourgeois méprisant, comme ces li-li-bo-bo (*2)


(*1) : libéralisme libertaire http://fr.wikipedia.org/wiki/Lib%C3%A9ral-libertaire

(*2) : libéraux-libertaires bourgeois-bohèmes, assimilables à ceux que d'aucuns appelleraient les "soixante-huitards" ou "gauchistes" convertis au libéralisme économique.

jeudi 8 novembre 2007

Quelle réalité ?


La perception de la réalité est subjective, car elle est le lien entre notre esprit, et la matière.
Pour Berkeley (*1), philosophe idéaliste, le monde que nous discernons n’existe pas en tant que tel, puisque ce n’est qu’une représentation qu’on s’en fait. Chaque personne a donc sa propre évidence, sa propre vision.
Pourtant la seule chose qui soit sûr, c’est les idées et la pensée. Pour Platon elles font parti du monde intelligible, par opposition au monde visible. C’est grâce à cela que l’homme peut accéder à un niveau de conscience supérieur, et s’approcher de la connaissance absolue.
Tout le monde n’a pas vocation à vouloir atteindre ce but, ou du moins d’essayer en toute modestie de s’en approcher, c’est pourquoi la société a fait le choix de l’hyperréalité (*2), pour avoir une réalité commune et partagé.

Pour que nous puissions vivre dans le même monde, il est impératif qu’il n’y ait qu’une seule réalité, qu’elle ne puisse pas être discuté, et doit bien évidemment être admis par le plus grand nombre.
La seule réalité adopté par la société sera le point de vu prépondérant dans la majorité de l’opinion. Qu’elle ne soit pas ou peu débattu, car il faut donner l’illusion d’avoir un avis objectif en écoutant la mouvance minoritaire avec des arguments les plus pauvres. La démocratie donnant le pouvoir au groupe dominant, voilà comment elle acquiert sa légitimité, par ce sacro-saint principe.
Cette réalité partagée, n’est pas fausse en vérité, mais n’en est pas plus juste. C’est l’interprétation à un instant « T » d’un fait passé, dogmatisé. Le temps et les avis changeant, il est nécessaire de s’arrêter sur une photo pour débattre. Cette photo est une représentation de la réalité, et par définition un reflet, une image, un référentiel appartenant au monde visible. Pour Baudrillard le monde dans lequel nous vivons a été remplacé par une copie du monde.

Toutes les disputent et les discordent viennent de ce fait, car il faudrait préciser dans quelle réalité on se situe. Au nom de quel groupe on tient parfois des propos dont on ignore le sens profond. Une chose est sûre, c’est qu’il faut faire des concessions, et pour rester sociable, accepter de vivre dans l’hyperréalité, et les dogmes de l’intelligentsia. C’est le gage qu’on se trouve bien parmi les hommes, nos semblables. C’est peut être ça la réalité qu’on dissocie de l’imaginaire. La quête de l’idéalisme est justement de ramener chaque être à sa pensée ou à sa conscience, en laissant de côté tout l’artifice du monde réel. En quelque sorte c’est un autre monde, celui des idées.

1- http://fr.wikipedia.org/wiki/George_Berkeley

2- La simulation de quelque chose qui n’a jamais réellement existé – Jean Baudrillard

mardi 23 octobre 2007

Renoncer à la vérité.


Certain philosophe situe l’âge de la raison vers 7 ans, d’autre plutôt vers 14 ans. Quoi qu’il en soit tout le monde s’accorde à dire qu’au bout d’un moment, nous possédons des prénotions, j’entends au sens d’ Epictète. Car contrairement à Epicure qui pense que ses prénotions sont subjectives (Théorie de « prolepsis » - Epicure), Epictète considère que ses prénotions sont une base commune à tous les hommes, quelque soit leur origine ou leur époque (Epictète – De la profession du Cynique). En d’autre terme, je considère comme lui, que cela est le bon sens purement et simplement, à partir duquel on peut s’appuyer pour fonder toute réflexion.

Considérons ces prénotions comme il se doit, à la manière des Cyniques ou des Taoïstes. Ces philosophies ont cela de commun, qu’il n’est pas nécessaire d’enregistrer une quantité faramineuse de connaissance pour pouvoir méditer ou philosopher au plus haut niveau, et que nous avons en chacun de nous les capacités de distinguer le vrai du faux, grâce à notre discernement. Reste seulement à le préserver, et de ne pas laisser interférer nos coutumes, nos cultures ou nos croyances, car c’est là tout l’art du philosophe, à chacun sa méthode.

Pour arriver à se rapprocher le plus possible de la vérité absolue, les stoïciens ainsi que les cartésiens adoptent la même démarche, celle entre autre de ne pas considérer, ou le moins possible, les choses qui ne dépendent pas de nous, y compris les êtres qui nous sont chères.
Cette manière d’appréhender les choses à une seule fonction, celle de protéger le philosophe de la tristesse, qui selon Descartes peut constituer une entrave à la perfection du savoir (Discours de la méthode – quatrième partie- Descartes). Pour être juste il faut être libre, et pour cela il faut renoncer à tous ce qui nous asservis. Pour Epictète il y a deux catégories de personnes, les esclaves, et les grands esclaves. Selon lui les grands esclaves sont les hommes de pouvoirs et fortunés, et les esclaves sont ceux qui sont à leurs services.
Dans l’absolue et selon son propre modèle de vie, le sage ne devrait avoir ni femme ni enfant, ne posséder aucun bien matériel, ne s’attacher ni à ses parents ni à ses frères, négliger son corps, et n’appartenir à personne d’aucune manière que ce soit. Après cela il peut voir les choses tel quelles sont car son esprit est exempt de toute interférence éventuelle.
Pour autant, et pour que ça marche il faut que ce choix de vie soit volontaire et vécue sans contrainte ni souffrance, car sinon ce serait insensé, ces deux sentiments faisant partie du néant selon Descartes, ils viendraient entraver le chemin de la vérité.

Pourtant, mon bon sens me dit que chaque homme est utile, et que de jouer le jeu de la société dans laquelle il vit, quitte à être esclave, ne peut contrarier son entendement, pourvu qu’il en ait conscience. Si pour le bien commun, il est nécessaire d’avoir une servitude alors cela doit être subit pour la bonne cause. La vérité a un prix que tout le monde n’est pas prêt à payer, voir même certain ne voudrait jamais la croiser. Souvent, elle est accompagnée de peines et de souffrances. A la question « Tu es donc Roi ?» demandé par Pilate, Jésus répond : « Tu le dis, je suis roi. Je suis né et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité. » (Evangile Jean 18 :37).

mercredi 12 septembre 2007

Culture et pouvoir


Il ne faut pas confondre intelligence et culture, bien que souvent le premier puisse utiliser le second ce n’est pourtant pas réciproque. Par là je veux dire qu’on peut être intelligent ou cultivé, indépendamment l’un de l’autre.

Prenez donc garde à ceux qui utilisent des mots savants pour donner leur avis, car ils font leurre d’intelligence en utilisant leur culture à la place. Je dis bien leurre car si ils étaient si doués, ils s’adapteraient au niveau culturel de leur interlocuteur. En somme une personne raisonnable se reconnaît en donnant plus d’importance au fond qu’à la forme, le but étant d’être compris. Si il n’est pas nécessaire de tous savoir pour comprendre, en revanche pour s’instruire, il faut avoir compris, du moins lorsqu’on est réfléchi.

Le savoir et la connaissance étaient autrefois liés à l’élite, du clergé à la noblesse, en passant par la bourgeoisie. Seule les gens de pouvoirs avaient accès à l’enseignement, et par là à la connaissance. Pour justifier leur supériorité envers leur semblable asservie, on du faire admettre que la connaissance était synonyme d’intelligence, et que les gens brillants avaient reçu ce don de Dieu pour gérer les plus vulnérables. Ils faisaient donc acte de charité en exploitant de pauvres paysans. Plus de mille ans dans nos sociétés occidentales à admettre sans rechigner cet ordre qui paraissait naturel et inéluctable. On comprend pourquoi la culture est si bien gardée, car ceux qui en ont l’accès, ont de facto l’accès au pouvoir.

Malheureusement aujourd’hui, rien n’a changé. Croyez vous vraiment que le niveau culturel est identique dans toutes nos écoles ? Les diplômes ont-ils la même valeur partout sur le territoire ou certaines écoles sont elles plus prestigieuses ? Je ne vais pas prouver ici mes dires car ils sont admis de tous. Pour exemple je citerais St-Cyr qui intègre chaque année désormais, un quota d’élèves sans concours puisé dans les écoles de banlieues. Je ne juge en aucun cas, je décris un fait, car selon moi, c’est une illusion pour faire croire aux classes défavorisées qu’elles peuvent atteindre le sommet de la société.

Je sais très bien que l’aristocratie d’hier n’est plus la même, des têtes sont tombés, mais ceux qui les ont remplacés n’ont pas fait mieux, pour au moins leur descendant, règne sans partage en utilisant les même techniques. Ils se réservent les meilleures écoles dans leurs villes et leurs quartiers bien protégés, pour un unique but, se transmettre le pouvoir.

Il n’est pas très utile de se battre contre vent, même avec toute la bonne volonté qu’on puisse avoir. Les homme ne naissent pas égaux, c’est un fait ! Certains sont destinés dès la naissance, peut être même malgré eux, à tenir des postes à responsabilité, et d’autres à rester en bas de l’échelle. Il n’en reste pas moins qu’il s’agisse de l’un ou de l’autre, qu’on traite de personne humaine, et donc d’égal à égal. Qu’une personne soit cultivée, d’accord, sa culture est supérieure à celle d’un autre, mais lui ne l’est pas.

Ne vous laissez jamais impressionner par quelqu’un qui use à outrance de son savoir, car il ne mérite que mépris. Ce n’est en aucun cas une preuve d’intelligence, ce ne sont que des sophistes rien de plus !

mardi 7 août 2007

La providence


Epictècte nous enseigne qu’il faut reconnaître les choses qui dépendent de nous de celles qui n’y dépendent pas. Dans ses Maximes (http://sergecar.club.fr/textes/epictete2.htm), il faut accepter ce qui nous arrive car on y peut rien, et se donner de la peine si on souhaite changer le reste. Marc Aurèle reprenant ces pensées écrit : « Mon Dieu, donne moi le courage de changer les choses que je peux changer, la sérénité d'accepter celles que je ne peux pas changer, et la sagesse de distinguer entre les deux. » (http://www.mediterranees.net/histoire_romaine/empereurs_2siecle/marc_aurele/index.html)

Il me semble que cela n’est pas si simple, et qu’il ne suffit pas de vouloir pour le pouvoir, les choses qui dépendent de nous, ne sont pas si libres qu’ Epitècte le prétend.

Une constante existe entre les choses supposées dépendre de nous et celles qui n’y dépendent pas, c’est le lien de causalité. Une action provoque une réaction, une cause un effet.

Dans les choses qui prétendument dépendent de nous, une action serait d’origine volontaire, issue de notre libre arbitre, d’un choix exempt de toute force.Or le choix a-t-il cette vertu ou est-il une illusion ?

Avez-vous eu le choix de votre emploi ? De votre partenaire ? De votre vie ?
Tous les choix que vous avez faits sont issus de la voie de conséquence, celle de votre nature profonde. Que la personnalité soit innée, ou façonné par l’environnement, peu importe. Le choix n’est que le résultat mathématique d’une équation systémique. La causalité, pas moyen d’y échapper, nous y sommes à jamais asservie. Notre seul espoir, notre seule paix, consiste à la comprendre, à comprendre le pourquoi.

Confronter à un choix, beaucoup se pose la question de savoir, lequel faire, mais en réalité le choix est déjà fait, la bonne question est pourquoi le faire, et le comprendre. Celui qui détient cette réponse aura le vrai pouvoir, ceux qui pensent avoir le choix n’en ont que l’illusion.
Le hasard n'a pas de place, la providence a tout prévu. Il nous appartient de bien tenir le rôle qu'on nous a attribué, en accord parfait avec la nature universel, mais surêment pas de le choisir.


samedi 14 juillet 2007

Le Bonheur


Soit on considère que tout est providence, tout est éternel et donc rechercher la vérité nous rapproche du tout puissant (philosophie stoïcienne).Soit on considère que tout n’est que le fruit du hasard, et que par conséquent tout est éphémère, et donc que la seule raison de vivre est la recherche du bonheur (philosophie épicurienne).

Dans la philosophie épicurienne, la notion de bonheur est fortement liée au concept du plaisir.Partant du principe que l’homme est par nature égoïste, et qu’il ne s’associe avec les autres que par intérêt, la notion de plaisir est donc subjective. Pourtant il y a bien un point commun à tous les épicuriens, c’est l’étalage de leur prouesse, ce qui est cohérent car dans cette logique, pour être heureux, il suffit de toucher au bonheur plus souvent que les autres, donc il faut que ça se sache. Aucun épicurien ne vit pour lui-même, il vit dans le regard des autres. Ils éprouvent un sentiment jubilatoire à les voir baver, quelque soit la source de leur plaisir.

L’effet pervers de cette philosophie, est que les lois mathématiques s’appliquent aussi ici, car si il suffit de goûter au plaisir plus souvent que les autres, pour êtres heureux, il suffit à défaut, que les autre goûtent au plaisir moins souvent, pour être autant heureux. Savoir les autres plus malheureux, suffit à valider l’équation.

Voilà donc le principe directeur de tout ceux qui pensent que le bonheur est un but dans la vie. En somme, posséder une voiture de luxe si tout le monde en a une, n’à aucun intérêt, partir en vacance au Caraïbe ne vaut rien, si tout le monde y va, ou si personne ne le sait. Il est bon de connaître dans son entourage une personne moins riche, ou plus malade, ou moins chanceux, ou moins belle, ou que sais-je encore… c’est plutôt rassurent.

Une fois je faisais part à un épicurien qui s’ignore, mes difficultés à trouver le sommeil, c’était en période de grand gel et voici sa réponse : « Moi, j’imagine un sdf mourir de froid dehors, et là je trouve mon lit tellement chaud et douillet que je m’endors… »

Une société virtuelle.


Ce qui fait qu’un Homme devient adulte, c’est lorsqu’il fait la différence entre le réel, et l’imaginaire. On se rend compte d’avoir grandit quand on prend conscience de certaine chose. C’est vrai… qu’elle inconscience de croire qu’un certain père noël nous offre des cadeaux sans aucune contrepartie, ou qu’une petite souris adore les dents de lait si bien qu’elle nous récompense d’en avoir perdu !, ou encore mieux d’être immortel. Et j’en passe.

Toutefois ces histoires sont utiles pour le développement de nos chérubins, comme le disent certains « expert », car il faut bien se justifier, on ne cache pas la vérité sans raison !

Il faut dire néanmoins, que la transition n’est pas si net, il ne suffit pas de dire à un enfant ces deux seules vérités pour en faire un adulte. Il y a d’abord plusieurs vérités qu’il doit savoir, sans compter celles qui ne saura jamais et celles qui ne cherchera jamais à comprendre, mais aussi il faut qu’il accepte d’autre vérité, celle que la société dans lequel il évolue lui inculte.

C’est là le point essentiel pour mesurer le taux de sociabilité d’une personne : sa capacité à feindre de croire à une vérité fausse.

Prenons par exemple, le domaine de la haute gastronomie, il faut admettre comme vérité absolue les « grands noms » de la cuisine française. Et en conclure que tout ce qu’ils font sont d’une extrême finesse pour le palais, des références, mieux des dogmes. Or à regarder de plus prêt nos assiettes, que faut il dire devant une carcasse de poisson cramé à la poile, baignant dans une flaque d’eau blanchie de fromage périmé ? Que c’est succulent !

Prenez donc l’habitude de juger selon la seule nature propre, et de voir la substantifique moelle de chaque chose, chaque évènement, chaque personne. Appliquez ce principe dans tout ce qui vous entoure, et vous verrez l’essentiel.

Les sociétés occidentales sont devenues par nature virtuelle, pour une raison simple, le capitalisme à engendrer le marketing. Ce qui veut dire que dans une société de consommation, un bon produit marketing et un produit qui « crée » un besoin (véhicule, téléphone, vacance, etc.…), avant leur existence personne n’en avait une nécessité. On pousse même le vice plus loin, car même après avoir assouvit « une utilité » on tombera sur un autre produit similaire qui nous rendra encore mieux service. Le but est d’être indéfiniment insatisfait pour devenir d’éternel consommateur d’illusion. La boucle est bouclé, un système est justement un univers clôt, où la fin est un nouveau début, et chaque début a une fin.

De là à dire que ces techniques de consommation s’appliquent aussi à nos pensées, il n’y a qu’un pas. Il suffit d’admettre l’intelligentsia comme donneur de leçon et on retrouve le journal télévisé et presse, où l’AFP nous dit ce qu’il faut penser de tel ou tel évènement.

Il faut aussi écouter bien attentivement ce que pensent nos chères enseignants de l’éducation national de l’Histoire en général.

En somme il faut croire à une réalité qui n’existe pas, et vivre avec des besoins qui n’existent pas. Mais ne soyez pas dupe, tout le monde connaît très bien sa triste vérité, sa nature profonde. Toute cette virtualisation de notre environnement en accommode plus d’un, c’est peut être le seule moyen qu’on ait trouvé pour échapper à notre condition, et croire au songe de la liberté.

dimanche 17 juin 2007

Liberté

Hypothèse :
Toutes choses ou toutes personnes sont définies de la sorte :
Elles ont un début (une origine), une fonction ou des fonctions (une nature propre), et une fin (une finalité).De ces trois choses, aucunes ne dépendent de nous, ils nous appartient seulement de bien tenir ou non le rôle qu’on nous a attribué.

Que nous reste-t-il alors ? Je n’y vois qu’une chose, c’est la liberté des idées, de rêver, d’imaginer, en un mot de penser. C’est d’ailleurs là, la seule preuve que Descartes trouve pour démontrer son existence (DESCARTES Méditations métaphysiques, II, §§. 2-4).

Si nous sommes libres de penser, c’est que la pensée est une de nos fonctionnalités, contrairement aux choses ou aux animaux. Par conséquent rien, en théories, rien ne nous empêche d’avoir un avis différents que celle dicté par la nature. Par exemple, par nature l’Homme ne peut pas voler.
Le fait d’échapper à sa condition ne peut être considéré comme être contre nature, si l’origine ne modifie pas la nature. Dans le cas de l'avion, l’origine n’est pas de voler, mais de sortir de l’isolement en diminuant le temps de déplacement, car l’homme est par nature sociable (KANT Idée d'une histoire universelle au point de vue cosmopolitique, Proposition IV).

Donc notre seule liberté est conditionnée à notre nature propre si on veut être raisonnable, sinon c’est de la pure démence. Et si notre finalité était justement la sagesse ?

mardi 12 juin 2007

Les pauvres sont utiles

Hypothèse :
Considérons la société occidentale, et plus particulièrement la société française, repartie de cette manière :
20% de pauvre
40% de trop pauvre pour être riche et trop riche pour être pauvre
20% assez riche et j’en veux plus
20% de riche.
Il faut admettre que tout le monde souhaite accéder à la classe supérieure, d’ailleurs on juge une personne sur son parcours social dit on (Tapie par exemple), ceux ayant sauté deux, voir trois classes d’un coup sont considérés comme des modèles de réussite. Pourquoi cette fascination de l’argent ?

L’argent donne le pouvoir de rendre libre (du moins en donne l’impression) celui qui le possède. La quête de l’argent est donc une quête de liberté au sens noble. Alors c’est une pure folie que de vendre toute sa liberté. Mis à part les fous, considérons désormais cette équation

« F : (x).argent = (y).liberté »

Le travail vérifie l’équation F car en échange du temps passé à travailler, on reçoit une rémunération à la hauteur de la privation de liberté engendrée et estimée.
Les économies aussi, ne sont que la représentation du stock de liberté accumuler.
Ces deux forment de rémunération ne sont que de l’échange de liberté, la liberté de temps contre la liberté de posséder.
L’argent du capital, plus précisément de la bourse, troque le risque de perdre de la liberté contre de l’argent. C’est un pur paradoxe du capitalisme !

Reste une dernière forme de rémunération, ce sont les aides sociales. Celles-ci ne répondent pas à l’équation F, du moins en apparence, car elles ne permettent pas d’acquérir de la liberté à celui qui en bénéficie.
Par exemple le prix de l’immobilier est tel que pour avoir un domicile décent, si on fait parti des plus pauvres, on est obligé d’avoir recourt au aides sociales. Admettons que se ne soit pas un luxe de pouvoir se loger, ni de se nourrir, ni de s’habiller, ni de fonder une famille, mais que ceci fasse parti des besoins physiologiques dans la pyramide de Maslow (http://fr.wikipedia.org/wiki/Pyramide_des_besoins).

Mais alors à qui profitent ces aides ? "Cui bono ?" ( Ciceron : procès de Sextus http://fr.wikipedia.org/wiki/Sextus_Roscius). Si ce n’est pas à celui qui en bénéficie, c’est à celui qui les perçoit. En effet, que se soit aux propriétaires privées, ou aux offices HLM, les percepteurs de ces aides peuvent cette fois vérifier l’équation F.

Dans l’hypothèse où l’état ne reverserais plus ce genre d’aide, la loi du marché ferait que l’offre se rabattrais sur la demande, et ainsi le prix des loyers s’autorégulerais. Mais alors comment inciter à investir dans l’immobilier si ce n’est plus rentable ? Surtout que selon nos experts économistes, c’est un secteur qui entraîne tout les autres, et c’est un bon indicateur. Quand le bâtiment va, c'est que de nombreuses personnes, ont suffisamment de confiance en l'avenir pour s'endetter pour acheter. Impossible donc de toucher à ce secteur d’activité.

La seule solution trouvée par le système est d’entretenir la pauvreté, pour maintenir, voir améliorer la condition des plus riches. Pas étonnent alors de voir en politique plus de riches voter à gauche, et plus de pauvre voter à droite, car ces deux catégories de personnes réclament la même chose, à savoir LA LIBERTE !
Les classes inférieur entretiennent celles situées au dessus, et sont inter-dépendantes. Le système est construit sur ce modèle, et si une catégorie disparaissait, c'est le système tout entier qui s'écroulerait. Autrement dit, le pourcentage définis au debut doit être à tout prix équilibré et maintenu dans l'etat, c'est pourquoi il est difficile de changer de classe social, rien à voir avec les barrières religieuses ou culturelles, comme on aime à nous dire.

lundi 11 juin 2007

Démocratie

Ce qu'il faut admettre pour comprendre mon raisonnement, c'est ce que j'appelle l'hypothèse au sens mathématique du terme. A l'avenir dans mes prochains messages c'est ainsi que je commencerais, par l'hypothèse.

Hypothèse : Le noyau de la société est la famille, et les pouvoirs des institutions sont calqués sur ce modèle. Confucius était convaincu que la réforme de la collectivité n'est possible qu'à travers celle de la famille et de l'individu (http://fr.wikipedia.org/wiki/Confucianisme).Ainsi par extrapolation, considérons que les citoyens sont les enfants, le père l'autorité, et la mère la protection.
L'état a donc, et de tout temps, cette mission de sévir en cas de manquement aux règles (police, tribunal, justice, etc. ...), et aussi une mission de protection, voir dans certain système comme le socialisme, d'assistance. En effet dans ce système l'état a même l'obligation de donner à tout citoyens un emploi, un domicile et tout ce qui s'en suit.


La démocratie donne l'impression aux "enfants" citoyens, de pouvoir choisir leur "parents" représentants. Bien que ceci méritera une explication plus approfondie (l’illusion du pouvoir), c'est déjà contre nature que de choisir, ses Parent. Mais cela n'est même pas le problème.
Le problème est que la démocratie, ne peut plus s'appuyer sur son noyau qu'est la famille, du moins sur le modèle ancestral qui était la sienne.
À cela plusieurs raisons, d'abord la banalisation des divorces à fait de la famille dite recomposée, le nouveau modèle de société, et surtout, la pyramide des âges qui impose le culte de l'enfant Roi. Les enfants sont si peu nombreux qu'on les préserve de toutes les souffrances courantes de la vie, il faut absolument qu'ils restent enfants le plus longtemps possible sous peine de frustrer les futurs adultes.

De cette cause vient une conséquence majeure.
Jusqu'à aujourd'hui, les enfants cherchaient leur place dans la famille, puis ensuite dans la société. Maintenant c'est aux parents de s'adapter au moindres de leurs désirs. On leur demande ce qu'ils veulent manger, à quelle heure ils veulent dormir, comment ils veulent s'habiller, ce qu'ils veulent regarder à la télé, où ils veulent partir en vacance ...
Dans ces conditions, comment peut on avoir envies de grandir ? Puisque la liberté est acquise dès l'enfance. Devenir adulte est donc devenu synonyme de contrainte.
L'enfant a acquit de tel pouvoir qu'il est désormais courant d'entendre des parents justifiés certaines de leurs décisions.

En extrapolant ce schéma, on voit donc bien aujourd'hui les arguments des partisans de la transparence. Les comptes de l'état doivent être publique ! Les citoyens peuvent demander des comptes à leurs élus ! Il ne faut plus mentir au peuple, il a le droit à la vérité !

On arrive donc à plusieurs paradoxes : On demande à des enfants d'être responsable, naturellement un enfant c'est tout sauf responsable.
On doit dire la vérité aux enfants le plus tôt possible, alors que à la différence d'un adulte, un enfant confond le rêve de la réalité, comment lui dire alors la vérité ?
Au niveau institutionnel, l’ex-Président, ministres et autres sont traînés en justice pour expliquer leurs actes au peuple tout puissant. On propose au référendum un traité international que même certains expert ne comprennent pas.
Je pourrais ajouter beaucoup d'éléments à cette liste d'exemple.

Conclusion :
Est ce que les institutions doivent toujours s'inspirer du modèle familial ?
Qui détient réellement le pouvoir ? Le peuple ou l'état ? À moins que ce ne soit aucun des deux...