lundi 28 avril 2008

La planète verte


Tout porte à croire que c'est le seul avenir pour la survit de l'espèce humaine, il n'y pas d'autre choix possible. C'est pourquoi dès le plus jeune âge, nos chérubins sont « responsabilisés » pour une terre propre, et formés pour un avenir vert en perspective. La méthode est la culpabilisation jusqu'à ce qu'ils deviennent des adultes consciencieux. Leur donner l'illusion que cette nouvelle génération est plus accomplie que la précédente, pour qu'ils puissent de fait s'octroyer le droit de moraliser leurs aïeuls. Voici comment en réalité cette mouvance forme ses soldats de demain.

L'écologie comme une religion, puisqu'elle a ses adeptes, ses sympathisants, ses fanatiques et ses convaincus. Mais à l'instar des religions classiques qui prônent une paix immédiate, l'écologie vise le futur, qui pour le moins est hypothétique. A la manière des apocalyptiques, l'écologie joue sur la crainte d'un désastre planétaire si on ne corrige rien aujourd'hui. Comme toute croyance elle prétend détenir la vérité absolue, et donc se fait l'ennemie de tout nihilisme.

L'écologie comme économie, énergie renouvelable, biocarburant, déchets sélectifs, recyclage, agriculture biologique. Une industrie est née, celle de la bonne conscience. Pour être en corrélation avec ces idées, il faut le prouver par des actes, notamment celui de l'achat. La fausse idée de croire que cette production coûte chère, permet aux capitalistes de générer de fort profit tout en réduisant la charge de travail. Nos jeunes adultes responsables sont parfaitement formatés pour consommer ces produits rentables, et permettrons au fond de pension étranger de pouvoir s'engraisser autrement que sur le pétrole ou l'immobilier. De plus comme nous avons abandonner l'agriculture, elle permettra de créer une dépendances supplémentaires envers les USA, qui détiennent 75% du marché mondiale des céréales par exemple, et qui se préparent très activement à cette nouvelle demande.

L'écologie comme politique, commerce équitable sous tutelle des droits de l'homme, anti-ogm comme chemin de bataille pour les altermondialistes, parti vert pour récupérer les gauchos désoeuvrés. L'écologie a des idées sur tout, elle nous dicte quoi penser, qui croire, quoi consommer et comment homogénéiser le monde entier. Car son ambition est planétaire, à la hauteur de la menace nous dit on. Du coup droit d'ingérence, boycotte des pays qui ne respectent pas les droits de l'homme, O.N.G, tout est bon pour faire tomber les frontières en les reléguant au rang de virtuel. L'international prend tout son sens dans ce combat pour l'égalité entre les peuples, c'est ce qui rejoint les communistes des verts ( exemple: Cohn-Bendit ).

Quoi que nous fassions, l'espèce humaine n'a pas vocation à régler la nature, car par définition, ce ne serait plus naturel. Vivre dans le respect des choses et des êtres qui nous entourent est une choses, mais en faire une éthique en est une autre. La terre comme les hommes ont vocations à disparaître un jour, dans un futur lointain je l'espère mais de façon inéluctable(*1). Les distances dans l'univers sont tels que même avec beaucoup de progrès technologiques ils nous faudrait des million d'années de voyage à la vitesse de la lumière pour rejoindre une planète habitable. Ce qu'on a de différents avec les 10 millions d'espèce vivante sur terre, ce ne sont pas nos gènes(*2), mais notre faculté de penser. Seule moyen d'échaper à notre condition matériel et de changer de plan de conscience.
Alors recycler vos piles électriques, consommer bio ou voter vert ne changera pas la face du monde, mais fera de vous un parfait petit agent de la nouvelle société de consommation qui se dessine, avec comme d'habitude des laissés pour compte.


(*1) : fin possible de la terre :
http://www.dailymotion.com/video/x2n9v7_la-fin-du-monde_tech
http://webiologie.free.fr/fin.html
(*2):http://alphyroth.free.fr/tpe/part1.htm : ( avec 30000 gènes l'homme à autant de gènes que certaines plantes)