jeudi 8 mai 2008

La fin en soi.

L'écologiste veut sauver la planète, le religieux les hommes, le politiques l'économie, l'humanitaire les droits de l'homme, le justicier la loi, et tant d'autre résolu. Tous se voient investi d'une mission, comme si ils ne pouvaient pas être là pour rien. Donner un sens à sa vie? Par orgueil plus que par nécessité, puisqu'au fond, tous ont conscience de participer à une mascarade parmi d'autre. La vie n'est qu'un théâtre auquel il nous appartient de jouer bien ou mal le rôle qu'on nous a attribué (*1). L'important n'est pas de savoir ce que l'ont fait, mais pourquoi on le fait.

Ainsi la plupart de ceux qui ne savent pas comment agir, ne sont même pas encore né. La conscience ne vient qu'après s'être interrogé sur le pourquoi, seul clé qui permet d'ouvrir la raison, et de goûter à la liberté. Tout le reste n'est qu'une illusion que l'on veut bien admettre dans sa réalité.Oeuvrer sous couverture d'un Dieu ou d'un Roi, c'est se désintégrer. Effacer sa personnalité pour en singer une autre, c'est accepter d'être personne.

Se persuader d'un mensonge c'est avoir une conviction. Être convaincu c'est être en prison(*2). C'est le lieu le plus lugubre qu'il soit pour un penseur, car elle amène la soumission de l'esprit. La mort de l'esprit, entraînant celle de l'homme qu'il habite. Les plus fanatiques sont les plus dangereux. En se rabâchant ils essaient de noyer le peu d'esprit libre qu'il leur reste, et lorsqu'ils y arrivent, ils perdent toute humanité. Car qui a besoin d'enrôler les autres sinon pour se rassurer d'être sur le bon chemin? Aucun sage n'a prétendu détenir la vérité car elle n'existe pas. La vérité naît du mensonge et le mensonge de la vérité (*3)

Croire à quelque chose même par intuition, c'est accepter un mensonge qu'on se fait à soi même. Par simple facilité de réflexion, ou par auto destruction, se rendre esclave d'une pensée c'est disparaître au profit d'une chose qui n'a pas de réalité objectives. Si tout est né d'une volonté (*4), alors tout peut mourir de la même chose.


*(1): Marc Aurèle, pensées pour moi-même
*(2): Citation de Nietzsche : « L’ennemi de la vérité n’est pas le mensonge, mais l’intime conviction »
*(3): Principe du Tao. Le ying et le yang. http://fr.wikipedia.org/wiki/Dao
*(4): Théorie d'avant le big bang. Bogdanov

lundi 28 avril 2008

La planète verte


Tout porte à croire que c'est le seul avenir pour la survit de l'espèce humaine, il n'y pas d'autre choix possible. C'est pourquoi dès le plus jeune âge, nos chérubins sont « responsabilisés » pour une terre propre, et formés pour un avenir vert en perspective. La méthode est la culpabilisation jusqu'à ce qu'ils deviennent des adultes consciencieux. Leur donner l'illusion que cette nouvelle génération est plus accomplie que la précédente, pour qu'ils puissent de fait s'octroyer le droit de moraliser leurs aïeuls. Voici comment en réalité cette mouvance forme ses soldats de demain.

L'écologie comme une religion, puisqu'elle a ses adeptes, ses sympathisants, ses fanatiques et ses convaincus. Mais à l'instar des religions classiques qui prônent une paix immédiate, l'écologie vise le futur, qui pour le moins est hypothétique. A la manière des apocalyptiques, l'écologie joue sur la crainte d'un désastre planétaire si on ne corrige rien aujourd'hui. Comme toute croyance elle prétend détenir la vérité absolue, et donc se fait l'ennemie de tout nihilisme.

L'écologie comme économie, énergie renouvelable, biocarburant, déchets sélectifs, recyclage, agriculture biologique. Une industrie est née, celle de la bonne conscience. Pour être en corrélation avec ces idées, il faut le prouver par des actes, notamment celui de l'achat. La fausse idée de croire que cette production coûte chère, permet aux capitalistes de générer de fort profit tout en réduisant la charge de travail. Nos jeunes adultes responsables sont parfaitement formatés pour consommer ces produits rentables, et permettrons au fond de pension étranger de pouvoir s'engraisser autrement que sur le pétrole ou l'immobilier. De plus comme nous avons abandonner l'agriculture, elle permettra de créer une dépendances supplémentaires envers les USA, qui détiennent 75% du marché mondiale des céréales par exemple, et qui se préparent très activement à cette nouvelle demande.

L'écologie comme politique, commerce équitable sous tutelle des droits de l'homme, anti-ogm comme chemin de bataille pour les altermondialistes, parti vert pour récupérer les gauchos désoeuvrés. L'écologie a des idées sur tout, elle nous dicte quoi penser, qui croire, quoi consommer et comment homogénéiser le monde entier. Car son ambition est planétaire, à la hauteur de la menace nous dit on. Du coup droit d'ingérence, boycotte des pays qui ne respectent pas les droits de l'homme, O.N.G, tout est bon pour faire tomber les frontières en les reléguant au rang de virtuel. L'international prend tout son sens dans ce combat pour l'égalité entre les peuples, c'est ce qui rejoint les communistes des verts ( exemple: Cohn-Bendit ).

Quoi que nous fassions, l'espèce humaine n'a pas vocation à régler la nature, car par définition, ce ne serait plus naturel. Vivre dans le respect des choses et des êtres qui nous entourent est une choses, mais en faire une éthique en est une autre. La terre comme les hommes ont vocations à disparaître un jour, dans un futur lointain je l'espère mais de façon inéluctable(*1). Les distances dans l'univers sont tels que même avec beaucoup de progrès technologiques ils nous faudrait des million d'années de voyage à la vitesse de la lumière pour rejoindre une planète habitable. Ce qu'on a de différents avec les 10 millions d'espèce vivante sur terre, ce ne sont pas nos gènes(*2), mais notre faculté de penser. Seule moyen d'échaper à notre condition matériel et de changer de plan de conscience.
Alors recycler vos piles électriques, consommer bio ou voter vert ne changera pas la face du monde, mais fera de vous un parfait petit agent de la nouvelle société de consommation qui se dessine, avec comme d'habitude des laissés pour compte.


(*1) : fin possible de la terre :
http://www.dailymotion.com/video/x2n9v7_la-fin-du-monde_tech
http://webiologie.free.fr/fin.html
(*2):http://alphyroth.free.fr/tpe/part1.htm : ( avec 30000 gènes l'homme à autant de gènes que certaines plantes)

mercredi 12 mars 2008

De la République décadente à l’Empire.

Par un processus d’altération de l’élite, la république aboutit à la fin de son cycle, à l’appauvrissement d’un peuple dans son ensemble. Comme elle doit fédérer pour exister, elle étend ainsi son emprise dans tous les domaines, sur la base de valeurs universelles. L’égalité étant son principe fondateur, elle tire par le bas les meilleurs pour les aligner sur les plus faibles(*1). Grâce à cela, lorsque tous nous serons dispersés, l’avènement de l’Empire sera notre seule issue.

L’appauvrissement culturel précède toutes les autres formes d’agonie. L’économie d’abord, en se résignant aux autres puissances étrangères comme une fatalité, cela démontre notre soumission. Ensuite militairement, qui a peur de notre armée ? Nous ne faisons même plus le poids contre de simple rebelle Tchadien ou Ivoirien. L’arme atomique, tous le monde la possède, officiellement ou non. Et puis au nom de l’égalité des peuples, qui peut empêcher un pays de la détenir ? L’Iran, tôt au tard en sera doté si ce n’est déjà le cas. Noyé dans la masse nous n’existons plus.

L’avenir de la république, c’est que chaque pays représente un petit canton de la planète, et que dire de l’Europe ! Véritable passoire culturelle, économique et sociale qui propage la paupérisation comme un feu de forêt au nom de l’homogénéité. Les peuples d’excellences ont été dompté, accablés de repentis et de honte, pour que l’histoire ne reproduise plus jamais ça. En faisant l’amalgame entre les causes et les effets, la morale d’esclave qu’on nous inculte, nous empêche toutes réflexions objectives sur certain point de l’histoire. D’une certaine manière c’est une autre preuve de soumission, puisque nous accordons tous crédits aux dominants d’aujourd’hui, ceux là qui étaient dominés hier réécrivent l’histoire qui est la leur, mais aussi la notre.

Lorsque la démocratie ne sera plus représentative, lorsque l’avenir nous échappera, lorsque personne ne sera responsable faute de réel pouvoir, alors l’Empire sera notre seule échappatoire. Il est l’aboutissement de la république, c’est le bon compromis entre une aristocratie monarchique possédante et sans ambition pour le bien commun, et une fausse élite embourgeoisée et revancharde, qui mime une noblesse grossièrement, sans réel projet pour l'avenir de l'humanité.
Ce sera la prise de pouvoir par des hommes d’excellences, qui élèveront avec eux tous les niveaux de tous les domaines. De l’art à la philosophie, en passant par l’économie et la stratégie militaire, comment ne pas éprouver de nostalgies envers Alexandre le Grand, Jules César, Frédéric II de Hohenstaufen ou Napoléon 1er? Le danger de ce système, et c’est d’ailleurs ce qui lui a causé sa perte dans l’histoire, c’est qu’il ne bascule en monarchie absolue. Mais c’est peut être le cours logique de l’histoire, où une république murie en empire, qui à son tour aboutira à une monarchie, qui redeviendra une république.

(*1):à l'image de la réglementation sur la vitesse maximale autorisé sur route, où les 130 km/h ont été retenu car c'était la vitesse maximum de la voiture la moins puissante de l'époque, la 2CV

mardi 26 février 2008

La morale d’esclave

Un pays en paix dans un continent en paix, avec les mêmes droits et les mêmes chances pour tous. L’égalité entre les hommes et la liberté, pilier de toutes les valeurs réunies. Voilà le monde tel qu’il a été rêvé pour nous, et tel qu’il est en phase d’aboutir. Le système utilise les grandes utopies de notre civilisation pour arriver à sa fin, religieuse, politique et économique. Mais quel est l’objectif pour l’humanité ?

Les valeurs chrétiennes, que nous apprennent-elles sinon d’être docile et serviable ? Aimer son ennemies, lui tendre l’autre joue, accepter la fatalité, avoir pitié et demander pardon. Un bon croyant se doit d’être modeste et se soumettre, car le tout puissant reconnaît la souffrance, les premier seront les derniers. Même lorsqu’on n’a rien à se reprocher, on exige de nous des repentances au nom des fautes commises dans l’histoire par nos aïeuls. L’esclavagisme et surtout la shoah, développent un sentiment de dette sur les peuples qui autrefois étaient dominants. L’effet escompté est de transposer le clivage fort/faible en bon/mauvais, où le faible devient le bon, et donc le moralisateur au nom de l’égalité. Pour Nietzsche, ces seuls valeurs chrétiennes ont suffit à rendre pitoyable tout l’occident (L'Antéchrist -1885)

Les valeurs démocratiques et républicaines ont elles aussi contribué à rependre la doctrine égalitaire, en abolissant tous privilèges accordés aux élites d’une aristocratie héréditaire. Partant d’un bon fond, la république n’a pas été capable de repérer sa véritable noblesse et n’a fait que reproduire le modèle monarchique. L’égalité pour tous, du moins entre les pauvres, et la réussite de la bourgeoisie en corrélation avec le capital possédé, ont changé la forme mais pas le fond. Mieux, là où il fallait plusieurs générations de nobles d’épées, pour quelquefois aboutir à une noblesse d’une certaine vertu, il ne faut aujourd’hui même pas une génération pour faire une aristocratie médiocre et sans valeur, à l’antipode de la morale confucéenne.

Les valeurs libérales ou plutôt libertaires, ont initié la libéralisation des mœurs en occident, puis dans le monde entier, dans le but de créer un consommateur moyen capable de capter les messages publicitaires internationaux sans barrières d’usages. La liberté n’est devenue concrète que dans l’acte d’achat. L’argent donne le pouvoir, le pouvoir d’acheter n’importe quoi qui donne à son tour, l’illusion d’une liberté. Tous les pays émergents suivent le seul modèle disponible qu’est celui des USA, moralisateurs de fait par sa position dominante, contribue à l’uniformisation de la terre entière.


L’air de la mondialisation est comparable au moyen-âge, dans le sens où 99% des gens étaient dépourvues de toutes connaissances culturelles, spirituelles ou philosophiques. Plus subtils aujourd’hui, au lieu de développer l’esprit critique et l’autonomie de réflexion, soit la liberté, on moralise au nom de toutes ces valeurs préconçues, pour nous réduire à de simple consommateur par lequel toutes ces vertus trouvent un écho concret dans le capitalisme. Dans ce contexte Nietzsche écrit dans Généalogie de la morale :
« Il n’y a de liberté que pour les âmes guerrières... L’homme devenu libre foule aux pieds cette sorte de bien être méprisable dont rêvent épiciers, chrétiens, vaches, femmes, anglais et autres démocrates. » . Cet homme moderne devenu chétif, s’est fait esclave d’une morale qu’il accepte et qu’il alimente volontiers pour créer une espèce de misérable, lâche, évitant tout conflit. Considérant que la vie est une succession de petit plaisir sans encombre, dont il se contente, sans réel ambition il participe à l’extinction de la race humaine.

mardi 19 février 2008

La prophétie de Nietzche

La réussite financière est la plus importante des réussites, pour ne pas dire la seule des réussites saluées, tant les autres aspects de la vie sont devenus ridicules au regard du plus grand nombre. Sur le plan culturel, spirituel, philosophique, social ou politique, des maîtres à pensées donnent la marche à suivre à tous ces veaux, victimes de leurs pleins grés, de la démocratie-mondialiste au service du capital, incapables de penser par eux-mêmes.

Sous des aspects équitables, la démocratie est perçu comme un gage d’avancé sur le plan humain, puisqu’elle ne s’applique qu’à une seule chose: celle de faire régner l’égalité.
Ce concept hérité du christianisme (selon Nietzsche), ou du siècle des lumières via la franc-maçonnerie, prépare le monde à une homogénéisation du genre humain. Jugeant que le nivellement de l'humanité par l'égalitarisme est inévitable, Nietzsche conçoit l'idée que l'Europe devra nécessairement se fédérer en détruisant les nationalismes et s'unifier économiquement, et que l'humanité sera un jour gérée au niveau mondial (ce qu'il appelle la domination à venir de la Terre).
Cette prévision est en phase finale de concrétisation, la mondialisation est aujourd’hui une réalité.

La démocratie, telle que Nietzsche la conçoit, est cette idéologie du troupeau qui cherche la sécurité et le bien-être, aux dépens de la supériorité intellectuelle, en lui faisant la guerre, en se faisant l'ennemi de tout génie : d'où la critique de l'éducation démocratique moderne qui entrave le développement intellectuel et ne produit que des individus à demi cultivés, grossiers voire barbares (*1). Comprenez pourquoi le gouvernement souhaite porter d’ici à 2015, 80% d’une classe d’âge au niveau de la licence. Cette culture égalitaire tue l’élite intellectuelle qui tirait par le haut ceux qui étaient jusque là situé plus bas. Désormais les élites seront noyées dans la masse, incapables d’en émerger sans l’apport du capital, clé de la réussite. L’Ecole « moyenne » servira à former non pas des penseurs, mais de bons consommateurs, ou pour les meilleures, des marchants de rêves (école de commerce et autres dérivés).

Cette régulation de la société aura pour effet d’étendre à tous les domaines cette « médiocrisation » plus visible pour l’instant sur le plan politique. Les hommes de pouvoirs n’ont même plus le contrôle de ce qu’ils prétendent diriger, tant les entités supranationales ont pris le relais (Union Européenne, OMC, BCE ...). Les diplômes ont de la même manière rendue obsolète la corrélation avec le savoir qu’ils prétendent symboliser.
L’avenir c’est la création d'un citoyen moyen, sans qualité, formant un troupeau suivant des vertus d'obéissance à l'ordre social, quasi-esclaves, satisfaits toutefois de sa condition (qu’il a voulue).
Le plus grand des mensonges n’est pas celui que l’on constate absent, mais bien celui qu’on se fait à soit même. Adopter un comportement nihiliste, c’est contribuer à l’avènement du système, et de fait participer à sa propre décadence.

(*1) : http://fr.wikipedia.org/wiki/Friedrich_Wilhelm_Nietzsche#La_m.C3.A9taphysique

lundi 28 janvier 2008

Humaniste ou anti conformiste ?


Le choix est binaire, pas de demi ton ou demi teinte. C’est d’ailleurs cette faille qu’utilise la plupart des mouvements dit contestataires pour nous obliger à faire un choix. Pour cela chacun de ces groupes utilise la culpabilisation systématique.

Les mouvements gays soutiennent à corps perdu les associations de lutte contre le sida, elles même créés, pour les plus importantes, par des gays. Comme naturellement personne n’est pour le sida, en luttant contre le sida on lutte pour l’acceptation des gays dans la société en leur donnant du crédit, puisque c’est eux qui parlent au nom de ce combat. Toutes les associations luttant contre cette maladie sont liées de près ou de loin à une association gay. Les gays sont utilisés comme des clés qui ouvrent inconsciemment les portes de la tolérance, qui accepte les homosexuels accepte de facto les féministes et comprend la lutte des minorités.
Sos racisme a été crée par le parti socialiste pour récupérer le mouvement de révolte des années 80 qui en avait marre d’être paupérisé malgré leur appartenance à la nation. Aujourd’hui ce mouvement sous des aspects humanitaires, soutient l’entrée de clandestins dans notre territoire purement et simplement. Elle ne cesse de faire l’amalgame entre les français d’origines étrangères, et les étrangers en situation irrégulière pour mieux entretenir la confusion. Lutter contre le racisme aujourd’hui revient à soutenir toutes formes de clandestinités y compris dans le travail, sous peine d’être assimilé au national-socialisme. Mais en réalité le travail au noir est utilisé pour précariser encore plus ceux qui travaillent dans la légalité puisqu’il justifie les bas salaires.
Les féministes utilisent l’égalité des droits comme prétexte pour précariser l’ensemble de la société, et a fortiori les femmes qu’elles prétendent défendre. En confondant liberté de travailler et nécessité de le faire, elles ont obligés la plupart des femmes à accepter du travail sous payer, et de fait, tirer vers le bas les salaires les plus modestes. Entre ces bourgeoises de gauche qui voient dans le travaille le plaisir de s’émanciper, et ces femmes du peuple qui subissent leur dicta, il y a un monde.

Sous prétexte d’être contestataire et humaniste, les mouvements gays, anti raciste et féministes soutenues pas l’extrême gauche, ont pour seul effet de servir le système et donc le capital qu’ils disent pourtant combattre. Ils sont utilisés comme cheval de Troie pour faire taire les réelles revendications sociales, et par conséquent permettre une meilleure exploitation du prolétariat par la classe possédante.

mardi 22 janvier 2008

Anti Système


Se prétendre hors du système est une chose facile, il est de mode de s’en revendiquer pour attirer toujours plus d’électeurs. De la droite à l’extrême gauche tous à leur manière, revendiquent un mouvement moderne qui entraverait le chemin inéluctable de la marche forcé vers la mondialisation. Par définition un groupe anti social ne doit ni servir le système, et ni à fortiori l’imiter, ors voici la réalité.

L’UMP prétend la rupture avec son président nouvellement élu. En gouvernant avec des membres de la gauche ? Cela fait plus de vingt ans qu’on connaît la cohabitation, d’ailleurs la cinquième république en a fait sa spécificité. En étant anti-européen ? Bien au contraire la ratification forcée au traité de Lisbonne, fait perdre toujours d’avantage de souveraineté national, malgré un non au référendum sur le traité européen (vive la démocratie au passage). En proposant le progrès comme révolution ? En un slogan voici leur offre : travaillez plus pour gagner plus. Merci de nous faires bénéficier des sacrifices ne nos anciens et des avancés de la science.

Le PS, parti de gauche qui gouverne à droite, voici comment on peut le qualifier. Ses membres les plus éminents sont soit, membre d’un gouvernement de droite libérale, soit patron du FMI. Sans réel contre mesure à proposer, il est dans la mouvance mondialiste et européenne, c’est pourquoi il s’associe bien avec l’UMP. D’ailleurs, les membres du PS et de l’UMP partageaient les mêmes bancs d’écoles : ENA, polytechnique, sciences po. Ce sont les mêmes avec une cravates rouges pour un plus bel effet.

Le MoDem, ou encore Bayrou autoproclamé chef du mouvement, a assuré avec la droite pendant de longues années son règne, et qui maintenant veut faire cavalier seul. Mais pourquoi faire de plus, il propose exactement ce que le gouvernement fait actuellement, c'est-à-dire travailler avec des hommes et des femmes de tout courant politique. Le résultat est le même puisque tous ces parti sont pro-européens, mondialistes et libéraux. Le fond reste inchangé, mais pour la forme un François à la place d’un Nicolas ! En voilà une révolution.

Le PC, ou du moins ce qu’il en reste peut à peine se qualifier de mouvement politique tant les adhérents l’ont abandonné. Ils pensent changer de nom, tant qu’à jouer dans l’apparence autant y aller à fond. Leurs revendications paraissent d’un autre âge, la lutte des classe des années 1930 a bien sûr évolué, mais pas eux. Il faudrait prendre Marx comme une analyse complète du système capitaliste, et non comme un programme politique. Par analogie c’est comme si un pays musulman prenait la charia comme base juridique, on voit ce que sa donne. Le système socialiste nous renvois de trop à la réalité, c’est naturellement incorrecte puisque le rêve est le propre de l’homme. De plus il fait prendre conscience d’une certaine utilité générale, du bien commun au détriment de l’individu. Pourquoi souffrir pour les autres ? La plupart des hommes sont mauvais (*1). C’est pourquoi le système capitaliste est mieux perçu et surtout mieux accepter, car même si c’est un leurre il l’est tout comme le bonheur, tant pis pour les laissés pour compte car c’est un mode de fonctionnement tourné vers l’égoïsme.

La LCR qui prétend défendre les ouvriers en prônant l’international. Comment garantir les salaires et l’emploi aux salariés nationaux en l’absence de frontière ? La mondialisation c’est l’aboutissement du rêve des systèmes socialistes, d’ailleurs la Chine ne s’est pas trompée en y rentrant de plein pied.
Il faut savoir que ce parti est essentiellement constitué de bourgeois bohèmes étudiants dans les plus prestigieuses universités de la capital, qui rentre dans une période « de rébellion » contre leur bourgeois de parents. Alors qu’en réalité ils leur servent abondamment la soupe. Car en effet, œuvrant sans compter pour une régularisation massive des sans papiers, c’est en fait les acquis sociaux des ouvriers qu’ils prétendent défendre, qu’ils mettent en péril. L’immigration a toujours été utilisée pour faire baisser le coup des salaires, surtout les plus bas. D’ailleurs le premier parti ouvrier de France est le Front national, personne n’est dupe.

Le Front national, qu’on ne lui reconnaisse aucunes qualités libre à chacun de juger, mais qu’il soit un parti anti système on ne peut lui l’enlever. En effet c’est le seul à proposer la préférence nationale (chose qu’on pratique aux USA fief du capitalisme, ainsi qu’au Japon), le non à l’Europe de Maastricht, le non à la mondialisation sauvage et libérale, le retour de la souveraineté national. Pour y remédier il propose des solutions que chacun appréciera, mais étant le seul véritable parti d’opposition il peut ratisser large, y compris jusqu’à dans les voix d’extrême gauche.

Dieudonné a payé au prix fort son goût de la révolte. En disant non au politiquement correcte et à l’ordre établit, il a choisit le camp des seuls révolutionnaire. Un paradoxe puisque ce parti qui se dit de droite se prétend conservateur. C’est loin d’être un cas isolé, Alain Soral philosophe de gauche critiquant la société de consommation et le libéralisme, a aussi manifesté sa sympathie pour le FN.
Même les esprits révolutionnaire n’ont plus le choix des armes, la seule opposition c’est le Front, ou alors c’est cracher dans la soupe.

(*1)Maxime attribué aux Sept sages : http://fr.wikipedia.org/wiki/Sept_sages